Jessy 10

—– Talis Cat —–

Les jours suivants je suis déprimé au possible. Je réagis mécaniquement à tes ordres. Tu t’énerves, deviens de plus en plus violente. Mais rien ne semble pouvoir me faire réagir. Tu te décides à prendre en main le recrutement de la nouvelle secrétaire, espérant me faire oublier définitivement Claire. Tu me dis :

« – Bon, on testera juste leur aptitude sexuelle, le reste on s’en fout. »
« – Je ne peux pas faire ça, Jessy, je risque un procès. »
« – On n’a qu’à directement embaucher une pute, je suis sûr qu’il y en a plein qui rêverait d’un poste pareil. »
« – Ce n’est pas possible non plus. Ce n’est pas si facile d’être secrétaire… C’est un vrai travail qui demande des compétences. »
Tu restes pensive quelques instants. Puis tu dis enfin :
« – Bien, on lancera les candidature de manière normal mais c’est moi qui les recevrait en premier. Je repérerait facilement celles qui sont prêtes à baiser pour un poste. Et je virerai les autres. »
Je soupire :
« – Ok, fais comme tu veux. »

Les jours suivants vient les « entretiens » défiler. Tu as rodé un petit numéro standard: sodomie à sec d’entrée, pour tester leur capacité à simuler. Puis une pénétration standard, parce qu’il faut bien vérifier tous les trous. Et enfin une branlette espagnole pour tester la poitrine suivi d’une gorge profonde, pour tester leur motivation. Et bien sûr je leur gicle sur la face pour qu’elles comprennent bien que c’est moi le boss. Tu regardes tout ça en te caressant, venant parfois maltraiter les candidates pour les stimuler un peu. Tu gardes même celle qui te plaisent le plus pour qu’elles te lèchent. Tu prends un plaisir fou à diriger tout ça. Cela te fait oublier ma morosité. Je profite d’un de tes « entretiens spéciaux » pour m’éclipser et téléphoner à Claire. Elle est anéantie. Mais elle ne m’en veut pas. Elle t’en veut à toi. Elle me supplie de te virer, voir même de quitter mon poste, de partir loin d’ici avec elle. Mais je ne trouve pas la force, je me contente de sangloter. C’est elle qui me réconforte finalement. Elle qui a tout perdu : Sa dignité, son travail… Je réalise à quel point je l’aime et je pleure de plus bel. Mais je n’arrive pas à prendre la décision de partir. Tu sors alors du bureau, tu as l’air de bonne humeur. Je raccroche le téléphone. Tu me souris et dis :
« – Je crois qu’on va prendre celle là, elle lèche divinement bien ! Tu ne trouves pas, ma petite larve ? »
Tu remarques alors ma main posé sur le combiné. Tu fronces les sourcils. Puis tu entres dans une fureur noire, tu hurles :
« – A qui téléphonais-tu ? »
Je ne répond pas, baisse les yeux, tu tempêtes :
« – Je parie que c’était Claire, hein ? Avoues, sale goret ! »
« – Je… Oui… »
Tu me gifles. Puis tu me frappes du poing encore et encore. Je tombes au sol et tu me bourres de coups de pied en hurlant :
« – Oublies cette pétasse ou je la tue ! Tu comprends ça ? Je la tuerai, l’écorcherais vive devant tes yeux ! »
Je gémit :
« – Non, non… Ne fait pas ça, je serai obéissant… »
Je t’embrasse les pieds. Tu me frappes au visage, je saigne du nez :
« – Alors oublies cette pute. Tu es à moi, à personne d’autre ! »
« – Oui, Maîtresse Milady… Pardonnez-moi… »
« – Relèves-toi. »
J’obéis. Tu me plaques sur le mur, m’étrangle. La force de ta petite main me surprend, tu es vraiment une autre femme, une folle dangereuse, tu me fais peur… Tu susurres :
« – Bien, on va embaucher l’autre salope. Mais ce soir tu vas me faire un petit plaisir. »
« – Oui, Maîtresse Milady ? »
« – Tu vas aller chez Claire, seul. Et tu la violes. Je veux que tu la frappes, qu’elle ait mal. Tu vas la baiser comme une chienne toute la nuit. L’attacher, lui pisser dessus. Tu as un chien ? »
« – Euh, non, Maîtresse Milady. »
« – Achètes en un. Ou deux. Et tu la forceras à les sucer, à se faire prendre. »
« – Je… S’il vous plait… »
« – Tu prendras des photos aussi. Plein de jolies photos de cette salope. »
« – B… Bien, Maîtresse Milady. »
« – Vas-y, téléphones lui. »
Je la regarde à nouveau. Son regard est terrifiant. Je compose le numéro de Claire…

« – Allô ? Claire ? C’est François… »
« – Ca a coupé, que c’est-il passé ? C’est encore elle ? »
« – Non, non, une mauvaise manipulation… »
« – Ah… »
« – Euh… Je voudrai passer te voir ce soir. Pour voir comment tu vas… »
Un long silence. Je l’entend soupirer puis elle dit :
« – D’accord… Si c’est ce que tu veux. »
Je ferme les yeux en retenant mes larmes :
« – A ce soir, Claire. »
Sa voix est un murmure :
« – A ce soir François. Je t’aime. »
Je raccroche. Tu jubiles derrière moi. J’ai envie de te gifler. De t’effacer de ma vie… De te tuer. Je me retourne d’un coup. Tu as un mouvement de recul. Mon bras se lève. Mais il retombe aussitôt. Je n’y arrive pas. Tu me tiens en ton pouvoir… Je baisse les yeux et dis simplement :
« – Je pars plus tôt, je te laisse. »
Tu es trop déstabilisée pour réagir à temps. Tu me lances juste en partant :
« – N’oublies pas les chiens ! »
Je grommelle une vague réponse et pars.

Je traînes dans la ville, sans force. Puis je vais acheter deux chiens. Deux gros danois. Et un appareil de bonne facture. Des menottes et des liens en cuir aussi. Un fouet… Enfin il est l’heure. Je m’approche de l’appartement de Claire à pas lent. Comme j’ai honte, comme je me sens faible… Je sonne. Claire m’ouvre. Nous nos regardons longtemps. Enfin ses yeux se posent sur les chiens et elle a un sourire triste :
« – C’est pour moi n’est-ce pas ? Elle veut que tu me violes, que ces chiens aussi me viole, n’est-ce pas ? »
Alors elle savait… Comment peut-elle être aussi résignée ? Je bafouille :
« – Je… Non… C’est… »
Elle me sourit à nouveau. Toujours cet air triste qui me fend le cœur :
« – Ne mens pas, c’est inutile. Allez entres, fais ce que tu as à faire. »
Elle laisse la porte ouverte et s’agenouille par terre, attendant que l’Enfer se déchaine sur elle, que JE me déchaine sur elle. Je n’y arrive pas. J’ai beau penser à ta fureur je ne peux me forcer à la violenter. Devant mon hésitation elle amène un chien à ses côtés et le caresse. Puis elle passe sous lui et commence à le sucer. Je n’en reviens pas. C’est pire que tout. J’ai détruit Claire. Je prend les chiens, referme la porte et pars en courant. Je m’assoies dans l’escalier de son appartement et éclate en pleurs.

Un peu plus tard Claire vient me rejoindre. Elle s’assoit à mes côtés, me prend par le bras et pose sa tête sur mon épaule. Nous restons silencieux. Je brise enfin le silence:
« – Pourquoi ? Comment peux-tu ? »
Elle répond simplement, avec un calme étonnant :
« – Parce que je t’aime. Énormément. Si je dois devenir ta chienne, SA chienne pour rester auprès de toi, je suis prête à le faire. Dis le lui. Elle se lassera j’en suis sûre. Et moi je serais là. Je serais toujours là. »
« – Elle veut te tuer, tu sais. Et je crois qu’elle en est capable. »
Nouveau silence. Elle me demande :
« – Tu es sûr de ne pas vouloir fuir ? »
« – Je… Je n’y arrive pas. »
Je sanglote à nouveau. Elle me caresse le visage et m’embrasse :
« – Ce n’est pas grave. J’attendrai. »
« – Elle va te tuer… Elle est folle ! »
« – Ce n’est pas grave. »
Je soupire :
« – Tu es folle, Claire. »
« – Oui, probablement. Mais toi aussi. Et elle aussi. Nous sommes tous fous, ce monde est fou. »
Elle m’embrasse à nouveau :
« – Mais l’amour, ça c’est précieux. Tu m’aimes, n’est-ce pas ? »
Je murmure :
« – Oui… Je ne comprend pas comment je peux te faire subir tout ça et te dire que je t’aime mais c’est la vérité. »
« – Ne t’inquiètes pas, je te crois. On va s’en sortir. »
Un dernier silence, long, pesant… Enfin elle me dit, avec le calme désarmant qui la caractérise :
« – Viens faire ce que tu as à faire. Puis tu lui transmettras mon message. »
Je la regarde, la serre contre moi, l’embrasse avec passion. Nous avons fait l’amour, là, dans cet escalier. Puis elle m’a guidée chez elle… Et l’Enfer c’est déchainé…

—– Nadine —–

Les jours qui ont suivi la petite fête que j’avais offerte à Claire ont été troubles. Je vous supportais de moins en moins et le soir vous me faisiez pitié. Des fois, je ne vous touchais même pas. Je me contentais de me faire lécher les pieds. Mais j’étais assez garce pour continuer à vous tourmentez.

Pendant ces semaines, je me suis essentiellement consacrée à trouver une collaboratrice pour faire le travail que j’étais sensée faire. J’ai sélectionné plusieurs CV de jeunes femmes qui possédaient des diplômes de secrétariat. J’avais 12 CV et je les ai toutes reçues les unes après les autres. Ça m’excitait de faire ce genre d’entretien. Je posais les questions habituelles puis tout d’un coup, je leur demandais de se lever, de se retourner et de relever leur jupe ou de baisser leur pantalon. A ma grande surprise, seulement cinq d’entre elles sont parties offusquées. Les sept autres avaient accepté de montrer leurs fesses pour avoir ce boulot.

Avec ces sept là, je passais à l’étape suivante. Je leur présentais le patron. Je vous présentais vous et, elles, elles devaient vous présenter leurs seins pour que vous vous masturbiez entre. Vous avez pu le faire avec quatre d’entre elles. Vous l’aviez fait sans enthousiasme mais vous l’avez fait quand même et je vous prenais discrètement en photos. Sur les quatre qui restaient j’ai éliminé une femme mariée et mère de famille. J’ai éliminé aussi une fille qui faisait vraiment trop vulgaire. Aux deux qui restaient, je leur ai demandé de me lécher. J’avais enlevé ma culotte et écarté les cuisses. Les deux l’avaient fait et j’ai choisi Séverine.

Séverine était parfaite. Elle avait quelques années de plus que moi et avait tout à fait le style de ce qu’on attend d’une secrétaire. En plus, elle se débrouillait bien pour taper les lettres, répondre au téléphone et ranger la paperasse : tout ce que je détestais. Elle avait en permanence un gentil sourire et même un petit air de soumission qui ne me déplaisait pas. Elle accepté sans rechigner les petites gâteries que je lui demandais et celles que je vous imposais pour m’amuser. Son salaire suivait bien sûr. Dès le premier mois, elle avait gagné autant qu’un cadre. Je m’en fichais ce n’était pas moi qui payait.

Anita était rentrée dans son pays, Justin ne me disait plus rien et je trouvais Ben un peu niais. Le Golden boy, Marc Kosky, avait repris contact avec moi. Avec lui, c’était clair. Il me prenait pour une pauvre fille juste bonne à baiser quand il en avait envie où il avait envie : à l’hôtel ou chez lui dans sa maison. Il m’était très antipathique et pourtant j’y suis retournée deux fois. Il me faisait jouir.

Avec mon père, j’ai aussi essayé d’arranger les choses. Je n’ai bien sûr pas tout raconté. Personne n’aurait cru à mon histoire. Je lui ai dit que je faisais une sorte de stage et que je pouvais aussi avoir des informations qui pouvaient lui servir. C’est ainsi, qu’il a su avant les autres que tous les ouvriers allaient être augmentés. J’étais devenue la petite princesse de l’atelier et à ce titre j’ai eu le droit de goûter au bel Antonio. C’était le modèle des ouvriers. Ça rassurait mon père de savoir que je sortais avec lui. Je ne sortais pas vraiment avec lui, il me baisait de temps en temps, c’est tout.

Je me jetais donc dans les bras de deux machos finis durant la journée et le, soir, je me retrouvais avec ma lopette préférée. Vous aviez profité de mes ébats et donc de mes absences pour reprendre contact avec Claire. La salope tenait le coup. Elle avait certes démissionné mais vous étiez toujours en contact avec elle. Cette situation m’énervait. Je vous demandais d’aller chez elle de l’attacher de la violer et de prendre des photos. Je vous demandais de la faire baiser par un chien et de prendre des photos. Vous me rameniez les photos et je n’y croyais guère. Je vous soupçonnais de prendre votre pied avec elle, derrière mon dos. Les photos n’étaient que des mises en scènes grossières. A chaque fois que vous me rameniez ce genre de photos, je vous dérouillais. Vous le saviez et vous continuez. Je ne sais si c’était mes coups ou Claire qui vous faisait tant bander.

« François ! J’en ai assez de tes virées chez Claire. C’est une véritable chienne. Si tu veux la voir encore, il faudra qu’elle vienne ici. Je veux qu’elle s’installe chez nous, ici. Je veux qu’elle se mette dans cette cage ! Tu l’emmènes ici ou je la fais disparaître à tout jamais ! »

Proposée par Talis Cat

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