Jessy 12

—– Talis Cat —–

Je te regarde dans ton sommeil. Tu parais si innocente… Ma main s’attarde sur ton visage, tes cheveux, tes formes. Tu gémis mon nom dans ton sommeil et te serre contre moi. C’était si bon ce soir, la sensation de la jeune chatte autour de mon membre est si délicieuse… Je bande à nouveau.

Je suis alors descendu au rez-de-chaussée. J’ai contemplé Claire, recroquevillée dans sa cage. Puis je l’ai appelée doucement, l’ai secouée. Elle s’est réveillée et m’a demandé d’une voix pâteuse :
« – Oui, François ? »
Je me suis contenté de glisser ma verge entre les barreaux et de lui dire :
« – Suces-moi. »
Elle a souri. Puis elle a demandé :
« – Tu voudras me prendre aussi ? Ou m’enculer peut-être ? »
« – Non, une fellation suffira. C’est juste pour me vider les couilles. »
Elle a alors commencé à m’avaler. Elle n’était plus la chienne à cette instant. Elle était redevenue ma gentille Claire, celle qui se glissait sous mon bureau quand je devais rester tard le soir pour trier des papiers. Elle suce d’ailleurs toujours aussi bien… J’entends alors ta voix derrière moi :
« – Tu es levé ? Tu donnes à manger à la petite chienne ? »
Je me retourne doucement, Claire ne s’arrête pas… Tu es au balcon du premier étage, tu sembles encore à moitié endormie. Je crains ta réaction, j’ai peur d’avoir briser ce moment de grâce qui nous liait ce soir. Mais tu t’es contentée de regarder en te caressant puis tu as dis :
« – Je suis fatiguée. Je vais retourner me caresser au lit. Tu viendras t’occuper de moi, après ? »
« – Euh, oui, bien sûr, ma puce… »
Je suis tellement étonné que j’en oublie de t’appeler Maîtresse. Mais là encore tu ne t’en offusques pas et me souris gentiment avant de repartir. Je reste longtemps les yeux fixés sur le balcon et jute dans la bouche de Claire sans m’en apercevoir. Elle me lèche la hampe, me caresse les bourses. Je lui adresse un sourire :
« – C’était très bien. Tu veux que je te fasse sortir un peu ? »
« – Non, seule la Maîtresse peut en décider. »
« – Comme tu veux. »
Je m’agenouille et l’embrasse :
« – Tu es très courageuse de supporter tout ça… »
« – Je fais ça pour toi. Et pour notre Maîtresse. »
Je souris :
« – Toi aussi tu t’es prise d’affection pour cette gamine ? »
Elle me coupe la parole et me réprimande :
« – Ne parles pas ainsi de notre Maîtresse ! »
Je n’en crois pas mes oreilles. Apparemment elle a fait plus que se prendre d’affection pour toi… Ca me rassure un peu, je ne suis pas le seul à être tombé aussi vite dans tes griffes ! Je me relève et elle me demande :
« – Tu veux que je te suce encore un peu ? Que je te fasse durcir pour elle ? »
Je lui souris à nouveau puis regarde en direction de la chambre :
« – Non, ce ne sera pas nécessaire. J’ai déjà très envie d’elle. Et puis elle sait y faire aussi, malgré son âge… »
« – Oui, je m’en suis aperçue… »
Je la regarde :
« – Vous avez fait l’amour ? Quand ? »
« – Cet après-midi. Quand elle est rentrée elle avait l’air si triste… Je crois qu’elle s’est faite baiser par des hommes qui l’ont traitée comme une pute. Alors elle m’a libérée et nous avons fait l’amour. »
Puis Claire rajoute :
« – Mais elle m’a repoussée ! Elle m’a dit que je voulais faire d’elle une lesbienne ! »
Elle sanglote. Je reviens vers elle et lui pose la main sur l’épaule. Elle voudrait se serrer contre moi mais la cage l’en empêche. Elle gémit :
« – Expliques-lui, François ! Dis-lui que je voulais juste lui faire du bien… »
Elle a toujours été si gentille. Et, à nouveau, elle ne pense pas à elle, réduite à l’état d’esclave sexuelle, mais à ton bonheur, celui de sa Maîtresse. Pourquoi ne suis-je pas tomber amoureux d’elle plus tôt ? Ou, plutôt, pourquoi ne m’en suis-je pas aperçu ? Ou peut-être est-ce mieux ainsi ? Oui, j’en suis sûr. Toi, la petite fille perdue, tu vas donner un sens à tout ceci. Et nous formerons un couple épanoui tous les trois. Mais il reste tant d’obstacles à franchir… Je me relève et remonte vers la chambre :
« – Je lui en toucherai deux mots, ne t’inquiètes pas. Dors maintenant, tu en as besoin. »
Elle a les yeux baissés, elle semble brisée. Sa voix est un murmure :
« – Tu m’aimes toujours, François ? Même maintenant que je suis devenue la trainée servile de ta Maîtresse ? »
Je la regarde avec un sourire plein de compassion. Elle relève la tête, je lis de l’espoir, du désir dans son regard. Et une infinie douceur. Je lui souris et dis :
« – Je t’aime plus qu’avant, si cela est possible. »
Elle s’effondre en pleurs. Des pleurs de fatigue, de joie… C’est tout son désespoir qui s’échappe de son corps. Quand je jette un dernier regard sur elle avant d’entrer dans la chambre elle s’est déjà endormie…

Toi aussi tu dors et je m’approche doucement. Je ne veux pas te réveiller mais ne peux m’empêcher de glisser mes doigts sur tes formes. Tu t’étires et m’adresse un sourire. Tu me dis simplement :
« – Tu me prends tout de suite ou tu as besoin que je te fasse durcir ? »
Je ne peux retenir un rire. Tu es si spontanée, crue même dans tes demandes. Et j’y ressens pourtant une certaine naïveté, comme si tu ne savais pas vraiment ce qui t’attendais… Je te souris en massant ta poitrine :
« – Ca ira, rien que de te voir m’a rendu bien assez raide. »
Tu tends les bras et me dis alors :
« – Alors viens me prendre, mon bel amant, viens jouir en moi. »
Je ne me suis pas fait prier. Tu n’as pas tardé à pousser des hurlements de jouissance, tes hanches se sont mises à bouger frénétiquement, accompagnant mes assauts. Tu as gémi mon nom, me réclamant plus d’ardeur. Puis tu t’es retrouvée assises sur moi, je ne sais trop comment. Je crois que c’est moi qui t’ai relevé mais je n’en suis pas sûr. Nous sommes si focalisés sur notre jouissance que les détails s’estompent… Je me rappelle pourtant tes seins qui ballotaient face à moi, mes lèvres qui les caressaient, les pinçaient tendrement aussi. Mes mains qui pétrissaient ta poitrine, tes fesses, te caressaient le visage, les hanches, les cheveux. Mes doigts qui jouaient en toi, sur ton clitoris, dans ton anus, dans ta bouche, sur tes mamelons durcis. Enfin je t’ai remise sur le dos et me suis penché sur toi, t’ai embrassé… Et t’ai rempli de ma semence. Tu m’as serré contre toi, as crié mon nom, comme une complainte, un appel désespéré, un espoir futile de faire durer cet instant d’éternité… Puis le silence a envahi la pièce, seuls nos souffles courts se faisaient entendre. J’étais avachi sur toi et tu me caressais le dos, la nuque, les cheveux, les fesses. Comment avais-je pu tenir si longtemps sans ressentir ça ? Comment avais-je pu te laisser t’éloigner, te faire baiser par tout ces hommes alors que j’étais là ? Et quand ton plaisir a t-il pris une si grande importance pour moi que tes seuls halètements suffisent à me rendre fou ? Je ne sais pas. Je n’en ai cure. Je t’embrasse tendrement et me place à tes côtés. Je te prend dans mes bras et tu t’y blottis en murmurant :
« – C’était merveilleux, ma lopette. Tu as intérêt à assurer comme ça plus souvent si tu veux me garder… »
« – Oui, Maîtresse Milady, je ferais tout pour vous plaire, vous donner du plaisir. »
« – C’est bien… »
Tu soupires alors et t’endors dans mes bras.

Le lendemain je me réveille seul. Je panique : que nous réserves-tu encore ? Ou peut-être as-tu fui, déboussolée par notre étreinte d’hier ? Je descend les escaliers quatre à quatre et je te trouve en train de petit déjeuner tranquillement. Je m’arrête essoufflé. Tu me regardes :
« – Un problème, petite merde ? »
« – Non, non, rien Maîtresse Milady… »
« – Bien. »
Je viens m’asseoir en face de toi. Tu sembles pensive et de mauvaise humeur ce matin. Pourquoi ? Tu paraissais si heureuse hier ? Ou peut-être est-ce pour ça… Tu as peur de redevenir dépendante de moi. Je veux te rassurer et je pose ma main sur ton bras avant de dire :
« – Ne t’inquié… »
Tu ne me laisses pas finir, retires ton bras comme si je t’avais frappée, me flanques un grand coup de pied et hurles :
« – Dans la cage avec l’autre pute, tout de suite ! »
Je ne vois pas trop comment on va pouvoir tenir à deux dedans mais j’obéis et me dirige vers celle-ci. Tu ouvres la porte, Claire se serre au fond :
« – Entres, sale larve, déchet de l’humanité. »
J’arrive tant bien que mal à me placer aux côtés de Claire et tu refermes la porte avant de verser mon petit déjeuner sur la cage :
« – Démerdez-vous pour manger. »
Puis tu vas chercher le jus d’orange et nous le verse dessus :
« – Et voilà pour les vitamines ! »
Enfin tu finis de t’habiller et commence à partir je t’appelle :
« – Jessy ! Je dois aller travailler ! »
Mais tu ne réponds pas…

Nous restons ainsi toute la journée. Nous avons soif. Mais nos corps serrés l’un contre l’autre éveillent notre désir. Je bande et Claire parvient à glisser sa main sur ma verge. Nous nous embrassons alors que je la doigte. Je ne sais combien de fois j’ai éjaculé entre ses doigts. Ni combien de fois j’ai senti son vagin être agité de spasmes sous mes caresses. Mais ce fut une journée mémorable. Bizarre mais mémorable.

Enfin tu es rentrée. Tu avais l’air déprimée à nouveau. J’ai demandé :
« – Qu’as-tu ? C’est Antonio, n’est-ce pas ? »
Tu t’es contentée de hocher la tête, à ouvert la cage. Je suis sorti. Tu as dis :
« – Toi aussi, grosse pute. Mets-toi à quatre pattes. »
Tu t’es assise sur elle, sans considération pour ses muscles endoloris. Elle n’a rien dit, a juste serré les dents. J’ai demandé :
« – Il t’a encore traité comme une salope ? »
« – Pas aujourd’hui. Il n’était pas en forme. Enfin si on peut dire qu’il est parfois en forme… C’est son frère et son cousin. Ils étaient de passage alors il m’a demandé de les satisfaire. »
« – Et tu as accepté ? »
« – Bien sûr. »
« – Mais c’est inadmissible ! Quel petit salopard ! On va lui faire un procès, le faire virer ! »
Tu souris :
« – Il me semble que tu n’étais guère mieux, il y a peu… »
Je rougis, bafouille :
« – Je… Mais… J’ai changé ! »
« – Peut-être qu’il changera aussi… »
Je tempête :
« – Mais pourquoi restes-tu avec lui ? Encore Ben, je pouvais comprendre, mais lui ? Et l’autre petit crétin, le Golden Boy… »
« – Marc. »
« – On s’en fout de son nom. Vire-les ! »
« – Je ne peux pas… »
Je sens un sourde angoisse dans ta voix, tu baisses les yeux. Ma colère s’apaise et je m’approche de toi :
« – Pourquoi tu ne peux pas ? Dis-le moi ? »
Tu sanglotes :
« – Je ne veux pas finir seule, j’ai peur ! Je n’ai rien à offrir, rien que mon corps… »
Je m’agenouille face à toi, te prends parles épaules, soulève doucement ton visage embué de larmes. Je lèche l’un d’elle alors qu’elle coule sur ta joue :
« – Tu m’auras toujours, moi. Et Claire aussi. Ne t’as t-elle pas prouvé hier qu’elle voulait ton plaisir ? »
Tu cries :
« – Non ! Elle est comme les autres ! Elle pense que je suis une sale petite gouine ! »
Ta voix n’est pas aussi assurée que tu le voudrais. Je me contente de te sourire. Claire te dis :
« – Ce n’est pas vrai. Vous m’êtes précieuse. Je voulais vous donner du plaisir. Vous rendre votre sourire. Mais je ne suis pas un homme… »
Je te dis alors :
« – Demain, tu vires cet Antonio. Je m’assurerai que ni lui, ni ton père ne fasse de problème. Je doute que ses cousins soient de taille contre mes amis… »
Tu murmures :
« – Et Marc ? Il baise si bien… Mais il me traite comme une simple pute, même pas une escort. Il m’a payée dix euros la dernière fois. Dix euros… »
J’enrage. je voudrais te dire de l’envoyer au Diable, que l’on va s’occuper de ce petit salopard d’une façon bien cruelle. Mais j’ai une meilleur idée :
« – Tu voudrais qu’il soit à tes pieds ? Que ce soit toi qui lui envoie des SMS pour lui demander de venir te satisfaire. Qu’il te prenne uniquement quand et si tu en as envie ? Tu pourras même t’amuser à le faire venir pour rien, juste pour l’humilier. Et lui glisser un billet en partant, ‘pour le dérangement’. Un billet de cinq euros… Tu pourras le faire devant tout le monde. »
« – C’est vrai ? C’est possible ? »
« – Oui. Ce petit imbécile se prend pour une star. Et j’ai plein de dossier compromettant. Sur lui. Sur sa femme aussi. Sur ses collègues et sa société. Je ne les sors pas parce que ça ne se fait pas entre PDG. Mais s’il t’a traité ainsi… »
Ta voix est pleine d’espoir :
« – Et je pourrais sentir sa queue si je veux ? »
« – Oui. Et il n’a pas intérêt à mal te baiser, le petit saligaud. Il devra déjà s’estimer heureux de pouvoir continuer à te prendre. »

Tu as l’air soulagée. Mais une ombre passe sur ton visage. Tu murmures :
« – Et si tu me quittes ? Tout le monde me haïra. Je deviendrais une paria. Même Ben ne voudra plus de moi ! »
« – Je ne t’abandonnerais pas. »
Tu te lèves d’un coup et me pointes du doigt en hurlant :
« – Vous dites tous ça, vous, les hommes, mais ce n’est que du vent ! Ne m’as tu pas promis monts et merveilles au début de notre relation ? »
« – Si… Mais… »
« – Mais rien, tu mens ! Tu veux m’avoir pour toi tout seul et te venger ensuite en me laissant tomber ! »
« – Non ! Jamais je ne ferais ça, je t’aime ! »
Tu restes figée en entendant ce mot. C’est vrai que je ne te l’avais jamais dit. Du moins pas sérieusement. Tu trembles et murmure enfin, anéantie :
« – Non. Tu aimes cette trainée. Cette Sainte-Nitouche de Claire. Avec ses seins blancs et son auréole d’ange. Celle qui a tout abandonné pour toi. Je ne suis rien, moi… »
Je me relève aussi te saisis à nouveau par les épaules et te secoue pour te sortir de ta torpeur :
« – C’est faux ! Oui, j’aime Claire. Oui, j’aime sa pureté, sa gentillesse, sa docilité. Mais je t’aime aussi. Avec ta froideur, ta mauvaise humeur. Cela ne rend que meilleur tes moments de calme. Si tu savais combien il est bon de te faire l’amour après une de nos engueulades. Ou de te prendre délicatement après que tu m’ais humilié avec tes jouets. Et puis j’aime te voir porter une de mes chemises au petit déjeuner le matin, les cheveux en bataille, sans ton maquillage. Juste toi. Tu es précieuse à mes yeux. »
Je sens bien que tu ne veux me croire. Tu dis alors dans un murmure :
« – Tu feras tout pour moi ? »
« – Oui. »
« – Bien, vas chercher ton arme. »

Il y a longtemps que je craignais ce moment. J’ai pris le soin de remplacer les munitions par de la grenaille mais cela reste dangereux à manipuler. J’obtempère malgré tout. Tu demandes sans relever la tête :
« – Il est chargé ? »
« – Oui. »
« – Bien, sors Claire de sa cage et violes-la. Plaques ton revolver sur sa nuque pendant que tu la prendras. »
J’obéis à nouveau. Notre étreinte contraste tellement avec nos caresses de la journée. Claire ne retient pas ses cris de douleurs et je la prend aussi fort que possible. Nous savons qu’il n’y a qu’ainsi que tu seras apaisée. Tu nous regardes, hypnotisée. Enfin je jutes en elle et attend que tu m’ordonnes de ressortir de son corps. Mais ton ordre me glace le sang :
« – Tues-la. C’était votre dernière étreinte, son cadeau d’adieu. »
Je reste figée. Puis je sors lentement de ma compagne. Je te supplie du regard :
« – Jessy, reprends-toi… »
Tu hurles :
« – Ta gueule, sale larve ! Tu m’avais promis ! Tues-la, prouves-moi que tu m’aimes au moins autant qu’elle ! »
Je pointe l’arme vers Claire. J’ai beau savoir qu’à cette distance elle n’aura que quelques contusions, je ne peux presser sur la détente. Et Claire, qui ignore pourtant que le revolver n’est pas chargé avec de vraies balles ne réagit pas. Elle tremble pourtant, de tout son corps. Je l’entend sangloter faiblement, murmurer une prière. Pourquoi ne se révolte t-elle pas ? Tu dis alors d’un ton tranchant comme l’acier :
« – Poses le canon sur sa tempe, je veux voir sa cervelle répandue sur le tapis… »
Tu es devenue folle. En plus, je sais qu’un coup tiré de si près risque d’être très dangereux, même avec de la grenaille… Je t’adresse un dernier regard mais tu détournes les yeux et dis simplement :
« – Tires ! Tires !!! »
Claire me regarde et me sourit :
« – Fais-le. Pour toi, pour elle, pour nous… »
Je ferme les yeux et presse sur la détente. J’entends ton cri d’effroi. Mon bras tombe le long de mon corps et l’arme glisse de ma main, faisant un bruit sourd en percutant le sol. Enfin j’ouvre les yeux et je vois Claire, gisante dans une mare de sang. Je ne cesse de me répéter à moi-même, sans pouvoir bouger :
« – Je l’ai tué. J’ai tué Claire. J’ai tué l’une des femmes que j’aimai. Et probablement celle qui m’aura le plus aimé, celle qui m’aimera le plus. »
Tu reste pétrifiée. Puis tu deviens hystérique. Tu geins :
« – Non ! Claire ! Je ne voulais pas ! Elle était si gentille ! Ces doigts étaient si doux… Non !!! »
Tu tombes a ses côtés et remues le corps comme si il allait se réveiller. Ta voix devient murmure :
« – Non, reviens-moi. Ma petite chienne… »
Puis tu te jettes dans mes bras en pleurnichant :
« – Ne m’abandonnes pas, s’il te plait ! Je redeviendrai ton esclave si il le faut, mais ne m’abandonne pas. Je ne savais pas, je ne voulais pas… »
Je te serre contre moi et répond distraitement :
« – Ne t’inquiètes pas. Tout ira bien. Tu es tout ce qui me reste de toutes façons… »
Tu m’embrasses. Un gémissement sourd s’élève derrière toi. Claire. Elle est encore en vie. Mais plus pour longtemps si on ne fait rien. Tu te jettes sur elle, la prend dans tes bras :
« – Oh, Claire… Tu ne voulais pas me quitter, n’est-ce pas ? Merci… »
Je pose ma main sur ton épaule et dis doucement :
« – Dépose là doucement, on ne sais pas si elle n’a pas de traumatismes graves. Le mieux serait de l’emmener rapidement das une clinique. »
Tu me regardes, pleine d’espoir :
« – Elle reviendra ? Ce sera de nouveau ma petite chienne ? Elle me pardonnera ? »
« – Oui, j’en suis sûr. Elle t’aime, tu sais… »
Tu te serres contre ma jambe puis vas finalement t’asseoir sur le divan. J’appelle Justin en m’habillant :
« – Justin, une voiture rapide et confortable, vite. Et prévenez le médecin qui habite à proximité aussi. »
Je vais chercher un peignoir pour habiller Claire. Le médecin arrive bientôt accompagné de Justin. Il ausculte Claire puis dit :
« – Ca n’a pas l’air trop grave. Probablement un léger traumatisme crânien. Des soins et beaucoup de repos devraient faire l’affaire. »
Je le remercie et Justin m’aide à la porter au dehors. Il ne dit rien mais t’adresse un regard noir. J’hésite à te laisser seule. Je viens alors te voir et m’agenouille devant toi en te disant :
« – Ne t’inquiètes pas, tout va s’arranger. Bientôt, tout ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir et tu pourras t’amuser avec ta petite chienne et moi. Elle ne t’en voudra pas, tu le comprendras quand elle te léchera… »
« – Tu crois ? »
« – J’en suis sûr. »
« – Et la police ? Et l’enquête ? »
« – Il n’y aura pas d’enquête, j’en fais mon affaire. Et puis Claire ne portera pas plainte. »
« – Mais si elle meurt… »
Tu fond à nouveau en larmes. Je te serre contre moi :
« – Elle ne mourra pas. Claire est forte. Et elle t’aime. Ne l’oublie jamais. N’oublie jamais ce soir. »
Tu renifles :
« – Je n’oublierai pas… Comment le pourrai-je ? »

Une semaine plus tard, Claire est de retour. Elle n’a pas sûr pas été dans sa cage, pas tout de suite… Elle a même eu droit au grand lit. Plusieurs fois tu as fait des crises d’hystéries, t’enfermant dans la cage, te frappant la tête sur les barreaux, exigeant que l’on te frappe, t’insulte. Mais dans ces moments là nous refusions de t’obéir. Claire et moi te calmions. T’embrassions. Cela finissait habituellement au lit, tu t’offrais à moi et je me faisais aussi doux que possible. Tu voulais juste être rassurée. Tu n’étais qu’une enfant capricieuse finalement. Séverine passait parfois te voir. Elle n’était bien sûr pas au courant des détails de notre relation. Mais je trouvais sains que tu vois d’autres personnes. Même si ce n’était clairement pas la personne la plus indiquée… J’avais essayé de recontacter Ben mais il m’avait raccroché au nez. Dommage. Nous ne nous étions pas encore occupés de Marc. Mais je l’avais rabroué un jour, décrochant à ta place. Il n’a plus rappelé. Il sautait apparemment Séverine maintenant. La pauvre. Enfin bon, il sera toujours temps de le mettre à nos pieds quand tu auras repris du poil de la bête.

Enfin, un matin, alors qu tu amenais le petit déjeuner de ta petite chienne, qui allait déjà mieux, tu t’es approchée d’elle, lui a caressée le sein puis l’a sortie de sa chemise de nuit pour le sucer. Claire a été surprise :
« – Maîtresse ? Je… Vous ne craigniez pas que l’on pense que vous êtes gouine ? »
Tu lui as caressée le visage, délicatement. Tu lui as souris en murmurant :
« – Tu es mon esclave, n’est-ce pas ? »
« – Oui, Maîtresse, bien sûr. »
Elle n’a même pas pensé que cela pouvait être le prélude à des tortures. Ainsi est Claire :
« – Alors si nous faisons l’amour, je ne peux pas être une gouine étant donné que je baises avec mon esclave et non une femme… »
Elle a froncée les sourcils :
« – Euh… Oui, Maîtresse. »
« – Alors tout va bien… »
Tu as alors commencée à caresser ta petite chienne, toute heureuse d’avoir récupéré ton bien…

—– Nadine —–

J’étais débordée par tous ces événements. J’avais du mal à tout assumer. Je n’allais plus au bureau et Séverine s’occupait de tout. A la maison, je finissais le plus souvent dans vos bras et je m’y endormais comme une petite fille. Quand Claire n’était pas dans sa cage, je ne disais rien. Je savais très bien que, derrière mon dos, vous preniez tous les deux du plaisir. Je m’en fichais. Il parait que Marc couchait avec Séverine et je m’en fichais. Je suis restée ainsi plusieurs jours enfermée chez vous.

Je suis enfin sortie un jour. A mon retour ce fut à nouveau l’enfer pour vous deux. Vous étiez tranquillement assis dans le canapé à regarder la télé. Ça m’a mis e hors de moi.

« Toi la salope de chienne, qu’est ce que tu fais hors de ta cage ? »

Je me suis précipitée sur Claire et je l’ai tirée par les cheveux et je l’ai rouée de coups de poing et de pieds. Vous ne bougiez pas. Je vous ai crié dessus.

« Lopette de mon cul va me chercher une corde et vite fait sinon je la bute et ce sera après ton tour ! »

J’étais ivre de rage. Je la bousculais et lui arrachais le peu de vêtements qu’elle avait. Quand vous êtes revenu, elle était nue. Je lui ai fait tendre les bras et vous lui avez attaché les poignets avec la corde. J’ai pris l’autre bout de la corde et je l’ai balancé au-dessus de la poutre. Je l’ai récupéré. J’ai tiré dessus jusqu’à ce que Claire touche à peine le sol avec ses orteils. J’ai attaché la corde au tuyau du radiateur. Claire était suspendue par les bras, nue, le corps tendu. Je suis partie chercher un martinet, deux fouets, une cravache.

« Allez petite bite, tu vas fouetter ta chérie ! Fais la jouir !!! »

Vous avez commencé à la fouetter mollement. J’ai crié. Vous avez frappé plus fort. J’ai crié encore plus et vous avez frappé encore plus fort. Mais ça ne me suffisait pas. Je vous ai fait mettre tout et j’ai pris un fouet et je vous ai fouetté. Je frappais de toutes mes forces et je vous demandais d’en faire autant avec Claire. Vous commenciez à prendre votre pied entre les coups que je vous donne et ceux que vous donniez à Claire. J’ai arrêté et vous continuez. Claire se plaignait. Elle vous suppliait mais vous étiez sourd à ces suppliques.

« Couché sale chien ! Je vais la finir ta salope ! Je vais la finir comme elle le mérite ! J’en ai marre de son sourire !!! »

Vous vous êtes mis à quatre pattes. Je me suis mise face à Claire. Je l’ai frappé avec la cravache. Je l’ai frappé sur son ventre, ses cuisses, son bas ventre, ses seins, ses bras. J’ai frappé jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Alors je vous ai mis sur le dos. Je me suis installée à califourchon sur vous et je vous ai masturbé d’une manière très sauvage. Quand vous avez éjaculé, j’ai fondu en larmes. Nous avons laissé Claire suspendue et nous sommes partis nous coucher.

Je vous ai alors raconté mon après-midi. J’étais retournée à l’entreprise. Je ne le voulais pas vraiment et pourtant je suis repassée par les ateliers. Et j’ai revu Antonio et je l’ai suivi. J’étais quand même attirée un peu par lui. Mais une fois dans son studio, j’ai eu droit à une crise de jalousie. Il me reprochait d’avoir disparue. Il me reprochait de coucher à droite et à gauche. Il me traitait de salope et a commencé à me cogner dessus. J’ai dû ensuite faire le ménage, la vaisselle, ranger ses affaires et faire son lit. Je l’ai sucé et il m’a fait l’amour. Il m’a dit que c’était nul. Il a téléphoné à deux de ses amis. Ils sont arrivés et il m’a encore forcé à faire l’amour avec eux. Je ne voulais pas, il m’a encore frappée et insultée alors j’ai finis par accepter. Je me dégouttais.

Après la séance de tout à l’heure et après ce que je venais de vous raconter, vous vous êtes dit que cet Antonio était bien précieux pour votre jouissance et que vous alliez le chouchouter désormais. Plus il me brusquerait et plus je serai une bonne Maîtresse. Vous m’avez caressée en me disant que tout ça était fini et que vous vous occuperiez d’Antonio comme vous vous étiez occupé de Marc Kosky et de sa femme. Vous m’avez dit en souriant de venir demain matin avec vous au bureau. On s’est endormie et la pauvre Claire est restée suspendue toute la nuit.

Je l’ai détachée au petit matin. Elle tenait à peine sur ses pieds. Je l’ai laissée s’écrouler sur un matelas à même le sol et je me suis préparée. Je vous ai attendu dans la cuisine. Nous sommes partis ensemble au bureau. Vous m’avez laissé un moment avec Séverine. Elle semblait gênée. Une heure plus tard ; Marc Kosky est passé devant nous. Il était accompagné d’une femme blonde. J’ai reconnu la femme des photos de sa maison. C’était sa femme. J’ai vu Séverine rougir. Marc et sa femme son entrés dans votre bureau.

« C’est vrai que tu baisses avec ce mec ?
– heu.. C’est-à-dire que…
– allez fait pas ta Saint Nitouche, tu fais tout ce que je te dis alors tu fais peut être aussi tout ce qu’il te dit…
– Non Jessy ne croyez pas ça…
– Il te baise ou non ?
– Il.. il…
– Il te baise ou non ?
– Oui !
– Et bien voilà, t’es la petite poule du coq… Il suffit de le dire !!
– Ca vous gêne Jessy ?
– Bof, il me saute aussi…
– Désolée, je ne savais pas…
– T’en fais pas, quand il y en a pour une, y en a pour deux… Il te fait jouir au moins ? »

Elle n’a pas pu me répondre, vous m’avez appelée dans votre bureau. Monsieur et madame Kosky étaient assis face à vous.

« Entre Jessy… Je vous présente ma collaboratrice… Jessy, je te présente Monsieur et Madame Kosky. Marc, vous connaissez déjà Jessy il me semble ? Si nous reprenons nos comptes, vous nous devez très exactement 847 630 euros. Si je retire les 10 euros que vous avez déjà donnés à Jessy, il nous reste à percevoir 847 620 euros. Vous avez deux minutes pour régler vos dettes !
– Mais ce n’est pas possible !
– Et si ! Et je ne parle pas des autres affaires, pour l’instant. »

La femme de Marc perdait de son assurance. D’où j’étais je voyais ses mains moites. Elle vous a regardé : « Laissez nous un délai, le moyen de nous retourner. Nous avons deux enfants, vous ne pouvez pas…
– Si, madame Kosky, ma chère Alice, je peux tout et il va falloir de vous remboursiez. En euros ou autrement… Ca fait une grosse somme vous savez. Va vraiment falloir assumer.
– Nous assumerons…
– Un petit acompte peut être ?
– Mais que voulez-vous ? »

Vous me regardez : « Alors, Jessy je décide ?
– Ben oui, t’es le patron (enfin ici !)… »

Proposée par Talis Cat

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