—– Talis Cat —–
J’étais débordé. La reprise en main des affaires qu’Alice avait laissé aller à vau l’eau, la recherche de Claire qui piétinait, les entretiens d’embauche pour une nouvelle secrétaire… Je n’avais plus une seconde à moi et je m’éloignais de toi sans m’en rendre compte. J’avais décidé de faire le ménage dans ma vie.
Je ne me payais plus d’escort girl, tu étais ma seule femme. J’ai même décidé d’embaucher une secrétaire uniquement sur ses qualités professionnelles, une première pour moi. J’ai finalement choisi une certaine Véronique, une femme à l’apparence stricte et sévère dune cinquantaine d’années. J’ai crains qu’il y ait quelques frictions entre vous au début, notamment à cause du fait que tu ne faisais pratiquement rien mais tout c’est étonnamment bien passé. Une entente cordiale s’est établi entre vous, pas de complicité, une simple relation professionnelle. Véronique a vite compris la nature de notre relation et a eu la courtoisie d’agir en conséquence.
Le lendemain me réservait cependant une surprise. Ce devait être une journée particulière, j’avais pris une décision à propos de nous deux. J’étais très stressé. Véronique est venue m’apporter un dossier. Elle l’a posé et est resté face à moi. Je l’ai regardé :
« – Oui ? Il y a un problème ? »
« – Et bien… Je me demandais si vous souhaiteriez une gâterie, vous semblez stressé. »
J’en eu le souffle coupé. Elle a ajouté :
« – Je pensais que votre stagiaire s’occupait de ça mais je n’ai jamais entendu de gémissements ou de bruit de succion quand elle vient vous voir. Je peux m’occuper de cette partie de son travail si vous le désirez. »
Je me suis légèrement énervé :
« – Jessy n’est pas une pute. »
« – Moi non plus. »
Elle s’est dévêtue. Son corps était admirablement bien fait pour son âge. Ses seins tombait un peu mais était encore très désirable. Sa peau paraissait douce et les lèvres de sa chatte étonnamment jeune. Elle avait taillé sa toison en forme de flèche pointant vers son intimité. Tout cela contrastait avec son visage sévère et peu attirant. J’ai lâché :
« – Pourquoi pas… »
Je m’attendais à ce qu’elle passe sous la table mais elle a fait le tour. J’ai tourné mon siège et elle s’est penché en avant, mettant en valeur son postérieur encore ferme. Elle a ouverte ma braguette et m’a sucé avec toute l’expertise que des années de pratique avaient du lui apporter. C’est vrai que cela me délassait. C’est à ce moment que tu es entrée. Tu nous a regardé et Véronique s’est accroupie pour continuer à me sucer sans briser notre intimité : elle pensait à tout. Tu as bafouillé :
« – Excuse-moi… »
« – Non, reste. Tu avais quelque chose à me dire ? »
« – Non… Je voulais juste rester avec toi. »
« – Alors reste, Véronique a bientôt fini. »
C’est vrai qu’elle faisait des merveilles avec sa langue… Tu t’es avancée timidement. J’ai ouvert un tiroir et j’ai sorti une petite boîte. Je te l’ai tendu :
« – C’est pour toi. »
« – Merci. »
Tu l’as ouverte. Une bague. Tu l’as enfilée et m’a dis :
« – C’est gentil. »
Tu ne paraissais pas comprendre alors je t’ai demandé :
« – Tu comprends ce que ca signifie ? »
« – Euh… Non… Les bagues ont une signification comme les fleurs ? »
J’ai ris :
« – Non. Enfin pas de la même façon. C’est une bague de fiançailles. »
Tu as rougis puis blêmis. Enfin tu as bafouillé :
« – Je… »
« – Écoute, prend ta journée pour y réfléchir. Ce soir je t’invite au restaurant et tu me donneras ta réponse. »
Tu as hésité puis tu as dis :
« – D’accord. »
Tu es venu t’asseoir sur l’accoudoir de mon siège, ignorant Véronique. Je t’ai embrassé. J’ai à peine senti qu’elle avalait mon sperme qui giclait dans sa gorge. Oui, elle n’était là que pour vider mon stress en même temps que ma queue, elle n’était rien. Elle s’est arrêtée le temps que les spasmes de ma verge stoppent. Je t’ai caressé la taille et les seins à travers tes vêtements en te souriant. Véronique a recommencé à me sucer. Je ne l’ai pas arrêté : j’avais encore envie et je ne souhaitais pas te baiser comme ça sur un bureau. Ce n’était pas, ce n’était plus ton rôle. Tu m’as embrassé puis tu es partie en me disant que tu allais réfléchir.
Quand tu es partie je me suis tourné vers Véronique et je lui ai dit :
« – Je ne crois pas que ça suffira. »
Elle a sourit :
« – Moi non plus. »
« – Bien, mettez-vous sur le bureau. »
Elle s’est assise sur le bureau, jambe écartée. J’ai dis :
« – Non, buste contre le bureau. »
Elle a obtempéré, écrasant sa poitrine sur le bureau. Elle était mieux dotée que je ne l’aurais cru… Je l’ai enculée. Elle a poussé un cri de surprise :
« – Ce… Ce n’était pas prévu… »
« – Ca pose un problème ? »
« – Aucunement. Du moment que ça vous délasse. »
« – Alors je peux y aller plus fort ? »
« – Bien sûr. Souhaitez-vous que je retienne mes cris de douleur ? »
« – Non. Ca me fera du bien. Et le bureau est bien insonorisé. »
« – Très bien. »
J’ai alors défoulé toute ma frustration de ces derniers jours dans ce cul salvateur. Elle a beaucoup crié. Je l’ai même soupçonnée d’en rajouter. J’ai agrippé sa crinière en la prenant de toute mes forces. Puis j’ai éjaculé en elle et nous sommes resté ainsi, haletant. Je l’ai enfin relâchée et j’ai refermé ma braguette. Je l’ai regardée se rhabiller. Elle redevenait la secrétaire austère que j’avais embauché. Je lui ai dis :
« – Vous m’êtes d’une aide précieuse, vraiment. »
« – Je fais mon travail. »
« – Oui, mais vous le faites très bien et très consciencieusement. Je crois que je vais vous augmenter. »
« – J’en suis flattée. »
Elle s’est dirigée vers la porte. Je l’ai appelée :
« – Véronique ? »
« – Oui, Monsieur ? »
« – Vous seriez prête à m’aider à finaliser des contrats de cette manière ? »
« – Bien sûr. Cela aussi fait partie de mon travail. »
« – Parfaite. Vous êtes vraiment parfaite. »
« – Merci, Monsieur. »
J’ai longuement réfléchi et je me suis alors dis que je n’aurais pas pu trouver mieux : une femme qui n’était rien pour moi et qui paraissait sage et même assez peu désirable mais qui pouvait m’offrir des moments de détente ou être offerte à des collègues sans problème. Célibataire en plus. Et pas de risque de s’attacher comme avec Claire ou qu’elle me trahisse comme Séverine. Parfaite.
Le soir j’étais nerveux. Je t’avais invité à dessein dans le premier restaurant que je t’avais payé. Tu as saisi l’allusion. Nous avons passé un agréable repas à discuter de chose et d’autre. Mais le dessert arrivait et je savais que tu me donnerais ta réponse. J’étais anxieux. D’autant que tu ne portais pas la bague que je t’avais offerte. Comme je le craignais tu l’as glissé vers moi et tu as dit :
« – Je ne peux pas accepter. C’est Claire que tu aimes. »
« – Tu sais bien que toi aussi je t’aime. Et Claire est morte. Enfin c’est tout comme. »
Ca m’a fait mal de le dire mais c’était vrai. Tu m’as répondu dans un soupir :
« – Et si elle revient on divorcera ? »
« – Non. Si elle revient elle sera probablement bien différente. Elle ne m’aimera plus. Ou je ne l’aimerai plus. Et même si c’était le cas j’en ferais ma maîtresse… avec ton accord. »
« – Les gens vont jaser… »
J’ai ris :
« – Ca fait plusieurs mois qu’ils te voient rentrer avec moi, qu’ils te voient coucher à droite à gauche et me forcer à prendre des décisions au niveau de l’entreprise. Je ne pense pas que ça les choquera outre-mesure. »
« – Je ne sais pas… »
Je t’ai pris la main :
« – Tu m’aimes ? »
« – Je ne sais pas… Je crois. »
« – Viens. »
Je t’ai entrainé dans les toilettes. Tu as immédiatement compris. Tu t’es mise à me sucer et j’ai éjaculé sur ton épaule comme la première fois. Tu t’es essuyé l’épaule et a sucé ton doigt plein de sperme. Je t’ai à nouveau tendu la bague. Tu l’as prise, l’as longuement regardé puis tu l’as enfilé. Tu as regardé ta main. Enfin tu as murmuré :
« – J’ai peur François… »
Tu as levé les yeux vers moi et nos regards se sont croisés. Le désir nous a envahi. Je t’ai entrainé vers une des cabines de toilettes et t’ai prise. Nous étions tout deux haletant. Tu t’es serrée contre moi, répétant encore et encore mon prénom. Puis tu as posé ton front sur le mien et baissé les yeux, fixant mon sexe entrant dans le tien comme si c’était la première fois. Tu m’as senti venir. Tu m’as embrassé et t’es serré contre moi en posant ta tête sur mon épaule, nos joues l’une contre l’autre. Je me suis déchargé en toi. Nous sommes restés enlacés, tes jambes autour de ma taille, tes bras autour de mon cou, les miens autour de ta taille. Tu as couvert mon visage de baiser en répétant à nouveau mon prénom. Enfin tu m’as embrassé longuement et tu as dis :
« – J’accepte de devenir ton épouse… »
J’ai souris :
« – Bien. J’ai un cadeau de fiançailles pour toi. »
Nous sommes revenus à la maison. Tu étais impatiente. Je t’ai faite entrer dans une pièce, tu t’es figée. Alice était là, gisante. J’ai dis :
« – Je l’ai rachetée. Elle commençait à être usée de toutes façons. Tu te rappelles le soir où tu a failli me faire tuer Claire ? »
« – Oui… »
Je t’ai tendu mon arme :
« – Ce soir tu peux aller jusqu’au bout, effacer le passé. Elle n’a plus d’existence légale de toutes manières. »
Tu as pointé l’arme sur son front, tremblante. Alice te suppliait, terrifiée, elle s’était même pissée dessus. Tu as dis :
« – Claire reviendra peut-être un jour, n’est-ce pas ? »
« – Peut-être… »
« – On efface jamais vraiment le passé, hein, François ? »
« – Non… »
Tu m’as rendu mon arme :
« – Alors nous ne pourrons pas l’effacer elle non plus. Vends là au même réseau que Claire. »
« – Dans son état elle ne va pas intéressé grand monde… »
« – Je suis sûr qu’il y a des pervers intéressé par ce genre de fille, même salement amochée. »
« – Oui, tu as raison. Je m’en occuperai dés demain. »
Nous sommes partis laissant Alice nous supplier de la garder avec nous. Ou de l’abattre. J’avais pitié pour elle. J’ai voulu faire demi-tour, mettre un terme à sa misère. Mais tu m’as arrêté avec un regard dur :
« – Laisse-la. Elle le mérite. »
« – Oui, tu as raison. »
« – Viens plutôt partager notre nouvelle vie… mon cher fiancé. »
Je t’ai enlacé puis nous nous sommes embrassés. J’ai murmuré :
« – Oui, une nouvelle vie. Et elle commence cette nuit. »
Cette nuit fut particulière. Nous retracions sans rien dire tout notre parcours depuis cette garden party, nos corps et nos souvenirs se mélangeant. Ils s’en étaient passé des choses. Tu ne devais être qu’un moyen de faire enrager ton père, de faire pression sur lui. Et te voilà maintenant avec une bague au doigt. Une bague que je croyais ne devoir jamais donner. Une bague qui aurait du revenir à Claire. Mais c’était toi qui la portait et cette nuit là je me suis dit que tu étais la seule qui en était digne…
Proposée par Talis Cat