Jessy 2

—– Talis Cat —–

Non mais j’y crois pas… Cette petite conne a à peine dix-huit ans et se permet de jouer la fine bouche littéraire. Bon c’est vrai que ce que je lui ai donné devait probablement être particulièrement nul, surtout d’après ce que j’en avais lu…

Bah ça va m’économiser du temps, je n’aurais pas à le faire lire. Direct à la poubelle. J’ai bien envie de lui filer un des recueils d’un futur espoir que j’ai récemment édité, pour la calmer cette petite garce… Non, elle s’en rendrait compte, le style serait trop différent. Qu’est-ce que je dis moi, c’est juste une fille d’ouvrière, elle n’y connait rien… Quoique, elle n’a pas l’air d’avoir hérité des trois neurones de son père, il faut que je me méfies. La secrétaire tape à la porte :
« – Entrez ! »
« – Excusez-moi Monsieur, j’ai Monsieur Choliot à l’appareil… »
L’auteur du torchon… Il me relance encore ce loser. Je ne vais pas le rater…
« – Dites lui que son récit est impubliable en l’état, qu’il revienne quand il aura appris à écrire. »
« – Bien Monsieur. »
Une idée me vient. Peut-être pourrait-il m’être utile cet imbécile…
« – Attendez, Rita, passez-le moi. Je lui dirais moi-même. »
La secrétaire est étonnée :
« – Ah ? Euh, bien Monsieur. »

« – Monsieur Choliot ? C’est Monsieur Du Castel à l’appareil. »
« – Ah ! Enfin ! Je voulais votre avis sur… »
« – C’est nul. »
« – A… A ce point ? »
« – Je veux dire ce n’est pas particulièrement inspiré. »
« – Je… Je pensais pourtant… »
« – Vous aviez tort. Mais ce n’est pas le pire… »
Je me fais plaisir en faisant durer le suspens, en le torturant. C’est un petit objet entre mes doigts…
« – Ce… Ce n’est pas le pire ? »
« – Non. Le pire c’est le style. »
Silence. Je savoure son angoisse :
« – C’est vieillot, surannée, ca manque de pêche, de vie, de sensations. Et puis il faut être plus osé ! On croirait un texte pré-soixante huitard. Et encore, à l’époque, la littérature coquine underground était loin d’être aussi sage. »
« – C’est vraiment si nul ? »
« – Oui. »
J’ai l’impression que le mec va se mettre à pleurer. C’est follement jouissif :
« – Mais je pense qu’il y a peut-être quelque choses à en ressortir. »
« – Ah ? »
Pointe d’espoir dans la voix brisée de ma victime.
« – Oui. Vous avez d’autres textes ? »
« – Oui, oui ! Plein ! J’avais prévu de vous faire parvenir un autre recueil. »
« – Bien. Voilà ce que je vous propose. »
Il est suspendu à mes lèvres :
« – Vous allez prendre vos meilleurs textes, les retravailler de fond en comble, et vous me les faites parvenir pour Jeudi. »
« – Pour Jeudi ?!? »
« – Oui. Si vous voulez écrire il faut savoir respecter des délais. Et que cela n’influe pas sur votre écriture. Je comptes sur vous. »
« – Oui, Monsieur. Merci, Monsieur. Je ferais de mon mieux. »
« – J’y comptes bien. »
Je raccroche. Il m’a même remercié l’imbécile. Enfin bon j’espère que ce sera un peu mieux. Je les lirais avant quand-même, je ne voudrais pas passer pour un imbécile auprès de la petite. Ce sera bien la première fois que je ferais autre chose que survoler l’un des textes qu’on m’envoie. Je ne paie pas un comité de lecture pour que ce soit moi qui me tape ce genre de corvée ! Bon contactez la fille maintenant. Elle s’est mise en numéro caché en m’envoyant son message… Bah, j’ai d’autres moyens. Je sors de mon bureau et demande :
« – Rita, j’aurais besoin du numéro de portable de la fille de Monsieur Chartier. »
« – Hein ? Cela risque d’être difficile. »
« – Allons Rita, faites travailler nos fichiers clients et nos contacts… »
« – Mais, ce n’est pas légal. »
« – Ne vous inquiétez pas de ça, j’en ai besoin pour ce soir. »
« – Bien, Monsieur. »

Le soir j’ai le numéro en question. Je téléphone. Répondeur. Je réessaierais demain, je ne parle pas à une boite vocale moi.
Le lendemain je réessaie. Encore le répondeur. Elle m’énerve cette petite. Il me tarde de la briser comme la salope qu’elle doit certainement être. Umm, je m’imagine déjà lui bourrant son petit cul en lui promettant un joli bracelet. Petite pute.
Enfin elle décroche :
« – Allo ! C’est jessy, qui est à l’appareil ? »
« – C’est François. Le livre, vous vous rappelez ? »
« – Euh… Ah, oui ! Fr… Monsieur, euh, je ne connais pas votre nom en fait… »
« – François sera très bien. »
« – Ah. »
« – J’ai lu votre critique. Vous avez déjà les prémices d’une plume acerbe… Vous n’avez jamais envisagé de travailler dans la littérature ? »
« – Je ne voulais pas vous vexer… »
« – Il n’y a pas de soucis. Un peu de franchise dans cet univers de lèche-cul ne fait pas de mal. »
Elle rigole. Je crois qu’elle ne m’imaginait pas utiliser le terme lèche-cul… Attendre d’être dans mon lit, ou sur mon bureau plutôt, tu seras très étonnée…
« – En fait je travaille sur un autre recueil et je suis en train de retravailler mes textes à la lumière de vos commentaires. J’aimerais beaucoup votre avis. »
« – C’est que mon père n’apprécierait pas… »
« – Allons, ne me dites pas que votre père sait tout ce que vous faites… Je suis sur qu’il n’y verra que du feu si vous lui dites que vous sortez avec une amie. Il dira probablement quelque chose comme : ne rentre pas trop tard cette fois-ci ! »
Elle rit à nouveau :
« – D’accord, de toutes façons je n’ai rien de prévu ce week-end. Mais je ne suis pas sure d’être la mieux placée pour donner mon avis sur vos textes. »
« – Mais si. Vos critiques sonnaient très justes. Et puis je vise un lectorat de jeunes adultes, pas de vieilles bourgeoises. »
« – Ah. »
Elle a l’air flattée mais je sens bien aussi qu’elle a un gros doute sur mes capacités à produire des textes pour de jeunes adultes… Je me maudis d’avoir sous-estimé sa capacité critique. J’avais d’autres torchons de meilleur qualité que celui-ci en stock…
« – Je viendrais vous chercher en bas de chez vous, Samedi à 14h. Je pense que vous ne pourrez pas rater la voiture. »
Surtout dans le quartier de pauvres où elle réside… Il faudra d’ailleurs que je fasse attention à ne pas prendre une voiture trop tape à l’oeil. Pas de chauffeur non plus. Dommage, je me la serais bien faite à l’arrière de la limousine… Ce sera pour plus tard.
« – D’accord. Attendez je vous donne mon adresse… »
« – Je la connais. Votre père est un de mes employés tout de même ! »
« – Ah oui… D’ailleurs comment avez-vous eu mon numéro ? Vous avez ceux de toute ma famille ? »
« – Non, bien sur. Mais j’ai mes contacts… Je pourrais vous en faire profiter si vous voulez. Ca peut vous aider pour votre carrière future. »
Plus que ne pourra jamais vous aider votre minable paternel, pense-je.
« – Wow. C’est flippant. Je vais me sentir fliquée maintenant… »
Zut, je n’avais pas prévu ça…
« – Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas dans mes habitudes. Mais j’avais tellement envie de vous revoir… Je ne vous ai pas froissée, j’espère ? »
« – Non, non. »
« – Bon. A Samedi alors ? On fera les boutiques aussi, comme je vous l’avais promis à la Garden Party. »
« – C’est que… Mon père m’a coupé mon argent de poche. »
« – Pas d’inquiétude, c’est moi qui régale. J’adorerai vous voir dans de belle robe. »
Je me retiens d’ajouter : « et sans aussi, petite pute »
« – Bien alors à Samedi, Mons… François. Bye. »
« – Bye. »
Je raccroche. Bien. Ce n’est pas parfait mais ça prend bonne tournure. Il ne reste plus qu’à l’impressionner Samedi et je me fais fort de la faire sucer ma verge dans les toilettes d’un grand restaurant en guise de dessert. J’en bande d’avance.

—– Elle —–

J’avais dit que j’allais faire des courses avec une amie et qu’après nous dînerions ensemble. C’est passé sans problème. Je me suis alors préparé. j’ai hésité entre mettre un jean et une jupe. J’ai choisi le jean. Pour une première fois, c’était plus raisonnable, je ne vous connaissais pas vraiment. J’ai aussi mis un débardeur rose. J’ai pris mon sac fourre tout et j’y ai glissé le livre que vous m’aviez donné à lire. Quand je pense que j’ai rendez-vous avec le patron de mon père dans moins d’une demie heure : c’est fou quand même !

Je suis sortie. Je suis descendue et j’ai marché un peu. Je n’avais pas trop envie qu’on me voie monter dans votre voiture. Je n’étais pas si à l’aise que ça. J’ai fini par vous voir arriver dans votre voiture. Petite voiture sympa, je m’imaginais quelque chose de plus gros, de plus bourgeois. Vous vous êtes arrêté, je suis montée et je me suis installée. Vous avez démarré. Nous avions quitté mon quartier et je me sentais mieux. Je ne savais quoi dire, nous avons parlé de la pluie et du beau temps. Nous sommes arrivés dans les quartiers chics de la ville. « On commence par le travail… » Vous vous êtes arrêtés et nous nous sommes installés à la terrasse d’un café où je n’avais jamais mis les pieds.

J’ai commandé un coca light et ça vous a fait sourire. Vous m’avez parlé de mes vacances mais je n’avais pas grande chose à dire vu que je suis restée ici tout le temps. Vous m’avez posé des questions sur mes copines, mes copains, mes petits copains et je suis restée très évasive. J’ai sorti le livre et je l’ai posé sur la table.

« Merci beaucoup Jessy pour votre travail…
– mais je n’ai rien fait de…
– si, si, je vous assure, j’ai pu en parler avec l’auteur et mettre certaines choses au point…
– je ne suis pas vraiment…
– vous êtes tout à fait la personne dont j’ai besoin, vous êtes parfaite !
– merci.
– justement voici un nouvel écrit. »

Vous avez rangé le premier livre et sorti un nouveau manuscrit. Vous avez tenu à ce que j’y jette un coup d’œil tout de suite. Ça me gênait. Mais vous avez insisté. Vous étiez pressé de connaître mon avis. J’ai regardé la première page puis je l’ai feuilleté, lisant des morceaux par ci par là.

« Jessy, ce serait bien que vous me lisiez à haute voix quelque chose, le paragraphe que vous lisiez par exemple…
– maintenant ? Ici ?
– oui bien sûr ! »

Ça me gênait vraiment mais vous avez encore insisté. Il y avait du monde installé pas loin de nous. Vous avez insisté encore alors j’ai respirer profondément et sans trop élever la voix j’ai lu :

Elle continuait tout à son rythme pendant que ma verge se gonflait petit à petit, se dressait et réclamait un contact plus fort. Sous l’afflux de sang, le gland devenait franchement violacé et chaque effleurement éveillait de sourdes envies de frottement plus intenses. J’approchais lentement de la frontière entre plaisir intense et orgasme. Cette frontière à partir de laquelle l’envie d’assouvir sa libido prévaut sur toute autre considération. Je n’avais plus qu’une obsession : baiser avec une femme, toutes les femmes, cette femme. Mon corps était tendu au possible, ma queue incandescente, au garde-à-vous, prête à entrer en éruption.

« Merci beaucoup Jessy, c’est un vrai régal que t’écouter votre joli voix… Alors qu’en pensez-vous ?
– heu… Et ben… C’est… C’est l’histoire d’un type qui se fait tailler une pipe…
– et ça vous plait ?
– quoi ?
– tailler une pipe à un homme ?
– Heu…
– Je rigole, je parlais du texte bien sûr !
– Oui, oui, j’avais compris ! »

J’avais quand même eu une grosse bouffée de chaleur. Je vous ai expliqué que ce n’était quand même pas la manière que mes copains ou moi parlions de ces choses là. Heureusement, vous ne m’avez pas forcé à lire un autre passage.

« Peut être qu’il faudra que je vous fasse rencontrer l’auteur, celui là et d’autres aussi. On verra ça plus tard. Maintenant, chose promise, chose due. Ce soir nous allons dîner dans un très bon restaurant où j’ai réservé une table pour nous. Mais auparavant, nous choisir une robe parce que vous ne pourrez pas entrer dans cette tenue. »

D’habitude, je fais mes courses de vêtements au centre commercial. Là, nous sommes entrés dans des petites boutiques où je n’osais même pas regarder les prix. Une vendeuse nous suivait discrètement et vous regardiez les robes en me demandant mon avis mais vous ne m’écoutiez pas vraiment. Vous m’avez fait essayer une robe. Je suis passé dans la cabine. Elle était bien plus spacieuse que celles que je connaissais. Je me suis vue dans la glace et je me suis sentie un peu minable d’être habillé comme j’étais. J’ai enlevé mon jean puis mon débardeur et j’ai mis la robe. Je remis mes cheveux en ordre et j’ai ouvert la porte pour vous la montrer. J’ai tourné plusieurs fois sur moi même. Elle ne vous plaisait pas. Vous m’en avez donné une autre à essayer. Je suis retournée dans la cabine. J’ai enlevé la première et mis la seconde et suis ressortie.

J’en ai essayé cinq avant qu’une ne vous plaise. Elle était noire avec des bretelles, évasée dans le bas, un peu courte mais pas trop.

« Celle-ci vous va à merveille Jessy, c’est celle-ci que vous prendrez. Mais excusez moi, Jessy, le soutien-gorge orangé que vous portez en dessous, ça ne va pas du tout, mais pas du tout ! Vous pouvez vous passez de soutien-gorge ?
– heu oui, je crois…
– et bien tant mieux, enlève le donc ! »

Je suis retournée dans la cabine et j’ai enlevé mon soutien-gorge. Je me suis dit que heureusement j’avais mis un slip noir mais vous ne m’en avez pas parlé. Vous m’avez laissé avec la vendeuse pour que je choisisse une paire de chaussures : « Avec de très hauts talons, s’il vous plait, mademoiselle ». Le vendeuse écouta à la lettre ce que vous lui avez dit. Je compris pourquoi quand j’ai vu le pourboire que vous lui avez tendu avant de quitter le magasin.

Vous m’avez laissé devant un institut de beauté. Vous êtes revenu me chercher une heure plus tard. Je tenais un sac dans la main avec mes vieilles affaires. On m’avait recoiffé, maquillée et je portais la robe noire et les chaussures. Je me trouvais belle, follement femme. J’eu droit à un joli compliment de votre part.

Le restaurant, se trouvait à la sortie de la ville. Nous étions assis dans un coin discret. Il n’avait que du beau monde. J’étais comme dans un film. Vous avez commandé du champagne. J’avais chaud et le champagne était frais. J’ai bu plusieurs coupes. Vous avez commandé une autre bouteille et j’ai bu une nouvelle coupe. J’étais pompette mais bien. Nous avons parlé du lycée, de ma famille, de musique. Tout était très bon. Je me régalais. Vous me serviez du vin dès que je buvais une gorgée. Je ne savais plus ce que j’avais bu.

J’avais une folle envie de faire pipi mais je n’osais pas me lever. J’ai profité que le dessert se préparait pour vous dire que je devais aller aux toilettes. Vous avez tenu à m’y accompagner. Nous sommes descendus. Nous sommes passés devant la porte des toilettes pour femmes mais vous m’avez poussée vers la porte des toilettes pour hommes. Vous avez continué à me pousser sans que je réagisse. Je me suis retrouvée assis sur la cuvette. je vous avez baissé le haut de ma robe pour dégager mes seins. Vous les avez caressé puis vous m’avez dit « Suce moi ! »

J’ai tout de suite eu à l’esprit que j’avais déjà sucé des garçons pour un repas au Mac Do alors pour ce repas je pouvais bien… Mais je me suis dit que j’allais passé pour une pute… Votre sexe pendait devant mon visage que vous teniez par les cheveux. Et puis, j’en avais envie. J’ai ouvert la bouche et je me suis laissée glisser sur votre sexe. J’ai fermé les yeux. Je le sentais sur ma langue que j’ai enroulée autour. J’ai mouillé mes lèvres. J’ai pris votre sexe dans la main et je vous ai sucé du mieux que je pouvais.

« Regarde moi ! »

Je vous ai regardé et vous m’avez prise en photo. Vous avez en même temps dégagé votre sexe de ma bouche et vous avez éjaculé. Vous avez éjaculé sur mon épaule. Vous m’avez demandé de tourner la tête et vous avez pris une nouvelle photo. On respirait fort tous les deux.

« Je te laisse faire ton besoin et je t’attend pour le dessert, le deuxième dessert bien sûr ! »

Je suis restée un moment sur la cuvette reprendre mes esprits. Je venais de sucer le patron de mon père dans les chiottes d’un restaurant classe ! J’avais du mal à réaliser, j’avais surtout la tête pleine de vapeurs d’alcool. J’ai essuyé mon épaule comme j’ai pu. J’ai remonté ma robe. A ma chance, il n’ y avait personne quand je suis sortie de la cabine. Je vous ai rejoint à la table. Les desserts étaient prêts. J’ai mangé le mien, les yeux baissés. Vous ne disiez rien non plus mais votre regard ne me quittait pas.

Nous avons repris la voiture. Comme dans un film, vous m’avez demandé si je voulais boire un dernier verre chez vous. J’ai dit que non. Ma tête me tournait et puis j’avais un peu peur de la suite et de la tournure que les choses prenaient. Nous longions un coin désert, je vous ai demandé de vous arrêter. Je suis sortie de la voiture. J’ai ouvert le coffre, j’ai pris le sac. J’ai enlevé la robe et les chaussures, j’ai remis mes vêtements. J’ai enfoui le soutien-gorge dans la poche de mon pantalon. De votre rétroviseur, vous pouviez me voir. Je vous ai demandé de me laisser à 500 mètres de la maison.

« On se reverra bientôt ?

– je ne sais pas… »

Je continué à pied et ça m’a dégrisé un peu. Chez moi, mes parents regardaient encore la télé. J’ai vite été dans ma chambre. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à cette après-midi et cette soirée.

Dès le lendemain, vous m’appeliez mais je ne répondais pas. Mon copain Ben était rentré de sa semaine de vacances. Vous m’appeliez régulièrement mais je ne décrochais jamais. Vous ne laissiez pas de messages. Je préférais avoir des conversations chaudes avec Ben.

Cinq jours plus tard, nous étions jeudi. En regardant mes messages sur Internet, je suis tombée sur votre message :

« Jessy, on ne peut pas s’arrêter ainsi. Tu as goûté à ma verge, tu te dois d’aller jusqu’au bout des choses. Je sais comme tu peux être chaude avec certaines personnes au téléphone ! Je veux que tu le sois encore plus avec moi ! Réfléchis et je préviens que si tu ne réponds pas à mon prochain appel, ces deux photos seront placardées dès demain matin dans l’atelier où travaille ton père. Réfléchis !

J’en fus toute retournée. J’ai regardé les photos mais je me doutais bien de ce que j’allais voir et j’avais raison. Je ne sais pas si vous oseriez faire ça mais je ne pouvais pas courir ce risque. J’ai vécu quelques heures d’angoisses avec le téléphone en main. Vous n’avez pas appelé. Le soir, je suis sortie avec Ben et quelques autres copains et copines pour boire et pot. C’est là que vous appelez. Je me suis mise à l’écart du groupe et j’ai décroché. Mon cœur s’est mis à battre.

« Bonsoir Jessy !

– bonsoir Monsieur… »

Proposée par Talis Cat

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