—– Talis Cat —–
J’ouvre la porte moi-même. Je suis de mauvaise humeur.
« – Et bien, tu m’as faite attendre, allez, à ta place habituelle ! »
Tu te mets sur la table, baisse ton pantalon et ta culotte et attends.
« – Qu’attends-tu pour te préparer ? »
« – Pas besoin de gel. Je vais avoir mal de toute manière… »
« – Tu es sure ? »
« – Oui, oui. Allez-y, enculez-moi, qu’on en finisse. »
Tu es avachie sur la table. Je m’approche doucement. Et je te prends. Tu pousses un cri. Mais c’est tout. Même quand je te lime vigoureusement tu te contentes de serrer les dents. Tu es complètement amorphe. J’ai l’impression de baiser un cadavre. Tu es tellement molle que je panique, te secoue :
« – Jessy, Jessy ! Ca va ? »
« – Umm ? Vous avez fini ? Vous voulez que j’avale votre sperme ? »
« – Hein ? Euh, non, pas encore. Mais je m’inquiétais. Tu ne réagissais pas. »
« – Bah. Je suis juste une pute. Faut pas vous inquiéter. »
« – Ah… »
Je recommence à te prendre. Mais ton manque de réaction me coupe l’envie. Je débande. Je vais m’asseoir sur le siège en rangeant ma queue. Tu restes sans bouger. Enfin tu lèves la tête et tu dis :
« – C’est fini pour aujourd’hui ? »
Je grommelle :
« – Oui. Vas t-en. »
Tu murmures comme pour toi même en te rhabillant :
« – C’était pas mal au début François… je veux dire j’ai aimé vous sucer au restau. Et quand vous m’avez prise à l’hôtel. Même quand vous m’avez sodomisée avec votre femme de ménage c’était bien. Bon j’étais bourrée aussi, ca aide… Mais là je n’ai même plus droit à des petits cadeaux. Juste des coups de bites dans l’anus. C’est pas drôle… »
Je ne dis rien. Tu t’apprêtes à partir. Je demande :
« – Il baise bien Ben ? »
« – C’est pas l’extase mais il se débrouille. »
« – Je te ferais oublier ce petit con. »
« – Si vous le dites… »
Tu commences à t’en aller et demande machinalement :
« – Demain même heure ? »
Je réponds sans conviction :
« – Oui, oui… »
J’écoute le bruit de tes talons sur le carrelage puis je me lève d’un bond, te rattrape et te saisis par le bras. Tu n’a même pas une réaction de recul, pas l’ombre de la peur que je te viole encore plus :
« – Oui, François ? »
« – Viens à 17h demain. On fera les boutiques. »
« – Ah. Si tu veux. »
Tu n’as pas l’air emballée…
« – Je te ferais plaisir, tu verras. Je te mériterai ! »
« – Oui, oui, bien sur. »
« – Oh, et c’est plus la peine de m’envoyer des messages toutes les heures, de toutes façons je n’ai lu que les premiers. »
« – Ah. »
« – Et je te fais confiance. »
« – C’est gentil. »
Tu dis ça sur un ton tellement neutre que cela n’a pas de sens. Je me sens profondément frustré de mon incapacité à t’atteindre.
« – Tu viendras, hein ? »
« – Je sais pas… Je pense. J’amène du gel ? »
« – Hein ? Euh, non. Enfin si… Enfin j’en ai moi de toutes façons. De la meilleur qualité. Et puis je te le mettrai. Ou je demanderai à Anita ! »
Tu demandes :
« – Pourquoi pas à Justin ? »
« – Justin ?!? »
« – Oui, il est mignon. »
« – Euh… Ah. Si tu le dis. Je verrai. »
« – Ce serait cool. »
« – Bon alors à demain. »
« – Oui. peut-être. »
Je te regarde partir avec la vague impression que quelque chose d’important est en train de m’échapper. Que je suis en train d’expérimenter quelque chose de nouveau : la perte de contrôle. Bizarrement cela m’excite. J’ai appelé Anita. Elle a eu un sacré pourboire ce jour là…
—– Elle —–
J’ai encore passé une journée entière à me morfondre dans ma chambre. Et puis, ce fut l’heure. Je me suis habillée et je suis partie, résignée. Vous aviez parlez de courses et de vêtements mais je ne savais si je devais vous croire. Je ne savais pas ce qui m’arriverait encore : Me faire enculer et vous sucer certainement avant de rentrer chez moi. Je ne répondais plus au téléphone depuis 3 jours. Je ne répondais pas non plus mes messages internet.
A 17 heures, j’étais chez vous et vous sembliez de mauvaise humeur : « T’es encore en pantalon ! Y en a marre de te voir fagotée comme ça. Je vais changer ça, moi. Tu vas devenir une véritable petite pute. Compris ? » Je vous regardais sans répondre.
« Enlève ton pantalon, Jessy, et viens me voir. » Docilement, je retirais mon pantalon sans me presser. Je le pliais et je le rangeais tranquillement sur une chaise. Je m’approchais de vous quand vous m’avez saisi le poignet et entraînée vers vous. Vous m’avez allongée sur vos genoux. Vous avez posé votre coude sur mon dos et votre main sur ma hanche. Vous m’avez immobilisée. Vous avez commencé à me frapper avec l’autre main sur mes fesses.
« Jessy, je vais te montrer qui est le vrai Maître ici ! » Votre main s’abattait sans arrêt sur mes fesses. Ça me faisait mal et j’ai poussé quelques cris. Vous vous êtes arrêté. Vous avez tiré sur mon slip pour le rentrer dans la raie de mes fesses. Vous avez caressé le haut de ma cuisse. Vous avez repris les coups à cet endroit. J’ouvrais grand la bouche pour ne pas crier. Vous me faisiez très mal. Et vous avez continué à me frapper méthodiquement. Vous avez baissé ma culotte jusqu’aux genoux et vous avez continué encore et encore. J’avais mal et j’étais humiliée. Je me suis promise de me venger. Oui un jour je me vengerai !
Mes yeux étaient encore plein de larmes quand Justin m’a ouvert la portière de la voiture. Il me regarda et j’ai haussé les épaules. Je me suis sentie encore un peu plus humiliée. Je suis montée à l’arrière à côté de vous. Vous ne disiez rien. Premier magasin : quelques fringues sages, des robes, une petite jupe écossaise de collégienne, un chemisier. Je ne fermais même plus le rideau quand je passais dans la cabine pour essayer. D’autres clients s’en étaient aperçus. Je vous parlais d’une voix suave si ça vous allait comme tenue. Vous en avez eu assez, vous avez payé et on est parti.
Nous sommes passés dans un magasin de lingerie érotique. Vous m’avez demandé ma taille en sous-vêtements : « 36 pour les culottes et 90 b pour les soutiens-gorge » Vous avez choisi plusieurs ensemble slip / soutien-gorge et vous m’avez poussée vers la caisse. Vous avez payé. On est passés dans un autre magasin du même genre. Vous avez choisi deux guêpières. Vous me les avez montré devant tout le monde. Vous avez choisi une robe très courte et moulante : « Met là et ne met rien en dessous. Prends ces chaussures. » J’ai fait ce que vous avez dit. J’avais du mal à marcher avec ces talons aiguilles. Je tenais mes anciens vêtements à la main. Vous les avez fait mettre dans un sac sauf ma culotte que vous avez tenue en main et vous m’avez frotté la joue avec devant les deux caissières qui se contenaient de pouffer de rire.
Nous avons repris la voiture. Justin s’est arrêté devant un sex shop. Nous sommes restés seuls à l’arrière de la voiture et vous en avez profitez pour me caresser les cuisses remontant jusqu’à mon sexe. je me laissais faire mais vous sentiez que je me forçais. Alors vous avez baissé la tête et vous avez embrassé mes genoux jusqu’à ce que Justin revienne. il avait un sac à l’enseigne du sex-shop qu’il déposa dans le coffre avec les autres sacs.
Nous nous sommes retrouvés au restaurant, le même que l’autre soir. Je me sentais plus à l’aise. Je buvais la première coupe de champagne d’un trait, puis la deuxième pareil et la troisième aussi. J’en buvais une quatrième et une cinquième. J’étais bien. Vous parliez lentement, je vous entendais à peine. Je me suis mise à rire :
« Tu te rends compte François de tout ce que tu dois faire pour me baiser…
– tu en vaux la peine Jessy !
– Il te plait tant que ça mon cul ?
– Oui !
– Quel aveu : Et tu nous préparas une soirée d’enfer, c’est ça ?
– Ça dépend de toi…
– De moi ?
– Oui, dis moi ce qui te ferait plaisir…
– Maintenant ?
– Oui, tout de suite, là ! »
Je réfléchi un peu puis je fais une petite moue.
« Là, je n’ai pas de culotte et, toi, tu en as une ?
– Oui bien sûr !
– Et bien je veux qu’on dîne à égalité, enlève ton slip et donne le moi !
– Ici ?
– Je t’autorise à aller aux toilettes, tu connais, n’est ce pas ?
– Oui…
– Alors tu y vas, t’enlève ton slip et tu me le donnes. Si tu le fais, je serai super sympa avec toi cette nuit. Alors ? »
Proposée par Talis Cat