—– Talis Cat —–
J’obtempérai sans même réfléchir : je voulais t’avoir à nouveau pour moi comme ce soir. Je ferais ce qu’il faudra pour ça. Une fois nu je me suis mis à genoux et j’ai dis :
« – Je te demandes pardon, Milady. Je t’ai sous estimé, je ne t’ai pas mérité. Laisses moi une autre chance. »
« – Ah. Et pourquoi je ferais ça ? »
« – Et bien… Et bien… Je pourrais t’acheter d’autres robes, ce sera toi qui les choisira »
« – Pas très convaincant tout ça… »
Une idée vite… Oui, voilà ! En plus ça fera enrager son père, à défaut d’avoir pu contrôler la fille…
« – Que dirais-tu d’un boulot facile et bien payé ? »
« – Continues. »
« – Et bien tu pourrais être mon assistante particulière. »
« – Tu veux surtout pouvoir me tirer quand tu veux, vieux sagouin. »
« – Oui…. Enfin non. On baisera comme et quand tu veux. Si certains de mes clients ou des mes clientes t’attirent ou même un employé, je ferais ce qu’il faut pour qu’il soit à toi ! »
« – Ca devient intéressant tout ça… Et mes études ? »
« – Ne t’inquiètes pas, tu auras un emploi du temps on ne peu plus flexible. »
Tu réfléchis, fais les cents pas en me laissant à genoux au milieu du salon. Anita entre et regarde le spectacle sans y croire. Elle ressort discrètement. Enfin tu dis :
« – Bien, j’accepte. Oh, et apprends à mieux traiter tes employés ! Anita passe encore, elle aime ça, mais tu es injuste avec Justin ! »
« – D’accord… »
J’ai peur de la réponse mais je ne peux m’empêcher de poser la question :
« – Tu vas encore baiser avec lui ? »
« – Peut-être. Si tu n’es pas à la hauteur. »
Je me jette à tes pieds, embrasse tes jambes en pleurant comme un gosse :
« – Ne m’abandonnes pas, je deviendrai le meilleur amant du monde ! »
Tu réponds simplement :
« – On verra. Je passerais demain soir pour le contrat de travail. »
Tu t’éloignes me laissant anéanti au milieu du salon. Je me blottis au sol en gémissant. C’est Anita qui est venue me relever. Elle m’a consolé. Je l’ai baisé très tendrement ce soir là, comme une porcelaine. Et elle n’a pas demandé de paiement pour ça.
Le lendemain j’avais repris mes esprits. Après un longue journée j’avais une dernière réunion très importante avec des actionnaires. Alors que nous discutions stratégies ma secrétaire est discrètement rentré et m’a soufflé :
« – Il y a une jeune demoiselle qui fait du grabuge à l’entrée. Elle dit avoir rendez-vous… »
Je fronce les sourcils :
« – Une jeune demoiselle ? »
« – Oui… Je crois que c’est la fille du délégué syndicale… »
Jessy ! Je l’avais oubliée, quel imbécile ! Je me lève d’un coup et sors de la salle de réunion sans même une explication. J’entends vaguement que ma secrétaire invente une excuse bidon. Une histoire de famille… Je me rends à l’accueil et te trouves de fort méchante humeur. L’hôtesse parait terrifiée. Et c’est toi qui me donnait des leçons sur comment traiter les gens… Je m’approche :
« – Jessy ? Excuses-moi, j’ai oublié de laisser des instructions ce matin. »
« – Tu as OUBLIE ? Tu me déçois beaucoup François ! Je m’en vais ! »
L’hôtesse d’accueil est abasourdie par la façon dont tu oses t’adresser à moi. Je n’en ai cure. Je t’attrape par le bras :
« – Excuses-moi. Viens allons en discuter ailleurs. »
Tu m’adresses un regard noir mais finis par accepter en rechignant.
Je t’emmène dans un bureau. Là je me jette à tes pieds et me perds en plates excuses. Tu me regardes. Puis tu t’assoies sur le bureau, fais glisser ta culotte et dis simplement en écartant les jambes :
« – Lèches-moi. Je verrai alors si je te pardonne. »
Je m’apprête à baisser le stores mais tu me dis :
« – Non. Ce n’est pas nécessaire. »
« – Mais… Si des employés… »
« – Et bien comme ça ils sauront que tu es un vieux pervers… Et que tu m’obéis. »
« – Je… Bien, comme il te plaira. »
Je m’accroupis alors entre ses cuisses. Elle sont si belles… Je ne peux m’empêcher de les caresser, les lécher. Quand mes yeux se posent enfin sur ton intimité tu es déjà humide. Je lèche délicatement les pétales de ta fleur. Puis mes doigts les écartent, je t’effeuille délicatement. Tu as l’air d’aimer, tu te masses la poitrine. Je glisse mes doigts en toi tout doucement. Tu soupires. Je te lèche de plus bel, plante ma langue. Enfin tu me dis :
« – C’est bien, mon petit François. Maintenant tu vas me prendre tout en douceur. »
Tu te relèves, m’embrasses, sors ma queue et me branles un peu. Puis tu te retournes et poses tes mains sur la table. Je pose mon gland sur ta rondelle. Tu dis :
« – Pas ici, mon beau, pas aujourd’hui. »
Je suis frustré mais je te prends délicatement. Tu te penches plus en avant et m’encourage à plus d’ardeur. Je ne me fais pas prier. Tu pousses des cris de plaisir mais je ne m’occupe plus de mes employés, juste de toi. Enfin je jute en toi dans un râle. Nous restons enlacés puis tu me dis :
« – Bien tu t’es fais pardonner. Allons s’occuper de ce contrat de travail. »
« – Bien, je t’emmène chez les RH. »
« – Non, tu t’en occupes personnellement. »
« – Mais, j’ai une très importante réunion ! »
« – Plus importante que moi ? »
J’ai très envie de répondre que non, que je vais les envoyer au diable mais l’entreprise n’y survivrait pas…
« – Je… S’il te plait… »
« – Bien. Je vais être gentille. Tu vas garder ma culotte, je vais garder la tienne. »
Ouf, un simple échange de culotte… Mais tu continues :
« – Tu garderas ta braguette ouverte. »
« – Hein ? Mais… »
« – Et je t’accompagne à la réunion, sans culotte. »
Je suis estomaqué, ne sais que répondre. Tu te contentes de tendre ta main :
« – J’attends. »
J’obéis. Après tout si je fais attention. Et puis ta jupe n’est pas trop courte on ne verra peut-être pas ta chatte. Rien que d’y penser je bande. Je pense alors avec horreur : mais si je bande LA ça va se voir que je n’ai pas de culotte et ma braguette ouverte ! Tu me regardes avec un sourire en coin :
« – Un souci, mon cher ? »
« – Non, non… »
J’essaie de penser très fort à des choses bien barbantes pour ne pas bander. C’est loin d’être aisé avec toi à mes côtés.
Nous nous dirigeons vers la salle de réunion. Ma secrétaire n’est pas vraiment étonnée de me voir avec une jeune fille, même si je les préfère d’habitude plus matures. Elle est par contre très étonnée de me voir aller vers la salle de réunion en sa compagnie. Elle demande :
« – Monsieur ? La réunion, n’est pas finie… »
« – Je sais. »
J’entre en essayant de ne cacher ma braguette avec ma veste. Je tousse puis dis :
« – Messieurs, excusez du dérangement. Un problème avec la fille d’un ami. Elle assistera à notre réunion si cela ne vous gêne pas. »
« – Mais, il y a des choses très confidentielles… »
« – Je réponds d’elle. D’ailleurs elle sera bientôt mon assistante particulière. »
Ils froncent les sourcils en murmurant. Une assistante, si jeune ? Une pute, oui. S’ils savaient… La réunion se poursuit malgré tout. Tu es derrière moi mais je sens bien que tu ne te gênes pas pour allumer les gens présents. Tu as même repéré un gars pas trop vieux et je crois bien que tu t’es arrangée pour qu’il voit bien que tu n’as pas de culotte… A la fin de la réunion tu lui fais un petit signe de la main et il t’adresse un clin d’œil. Tu t’approches de moi, me fais une gentille bises sur la joue comme si j’étais ton père et pas ton amant. Tu me dis alors :
« – Bon, je te fais confiance pour le contrat. J’ai rendez-vous là. »
Je grommelle :
« – Oui, vas-y… »
« – Oh, rends moi ma culotte. Et puis files-moi ta carte et ton code, dés fois que j’ai des dépenses imprévues. »
J’obéis. Tu pars. Je me rappelle alors que tu as toujours la mienne de culotte. Et que tu vas probablement baiser avec cet actionnaire. Et me laisser seul. J’appuie sur l’interphone :
« – Claire ? Venez me rejoindre en salle de réunion. J’ai besoin d’être sucé. »
Elle est choquée. D’habitude je suis moins direct. Ne serais-ce que parce que d’autres personnes peuvent entendre au secrétariat. Ce soir je m’en fous. Elle demande :
« – Votre jeune amie n’est pas avec vous ? »
« – Non. Elle est allée se faire tringler par un jeune Golden Boy. »
Silence je la sens gênée. Enfin elle dit :
« – Vous voulez qu’on sorte après ? Ca vous fera du bien. Et puis on pourra faire plus de choses… »
Une vraie crème cette fille. Mais dans quel merdier ai-je été me mettre avec cette Jessy ? Pourtant je n’arrive pas à me passer de toi. Je réponds simplement :
« – Merci, Claire, mais une fellation suffira. Oh, vous pourrez partir après, je vous donne votre soirée. »
« – Bien, Monsieur. Merci, Monsieur. »
Je la sens un peu vexée. Il faut dire qu’elle espère toujours devenir ma femme. Peut-être, qui sait. En plus elle commence à me connaitre et n’aime pas que mon argent. Je fais tourner mon siège et regarde pensif par la baie vitrée en attendant son arrivée.
—– Elle —–
Golden boy ? Parlons-en. Il m’a emmenée dans sa voiture de sport. Nous avons roulé une bonne demie heure sur la voiture. C’est la première fois que je montais dans une décapotable. Il ne disait rien. Nous nous sommes arrêtés sur un restaurant d’autoroute. Ce n’était pas super, je m’attendais mieux. Un quart d’heure après, nous étions chez lui. Gros pavillon de banlieue. On est rentré et il m’a tout de suite dit : « A deux heures du mat, il faut que tu sois barrée. J’ai une importante réunion demain matin. » Il s’est aussitôt jeté sur moi pour me peloter. Au bout de quelques secondes il s’est aperçu que je n’avais pas de culotte. Il me lâcha : « Quelle salope ! ». J’avais espéré mieux.
On a baisé dans le salon, dans la cuisine et dans sa chambre à coucher. Il y avait des photos de sa femme et de ses deux petites filles partout. Ça n’avait pas l’air de le déranger. A deux heures du mat, j’étais dans un taxi. Retour chez moi. Malgré son manque de romantisme, il m’avait super baisée et je ne cracherai pas sur le fait de goûter à nouveau à son sexe. Avant de partir, il m’avait dit « Au revoir et si j’ai envie de te voir, je passerai par monsieur Du Castel, n’est ce pas ? ». Je repensais à vous et à tout ce que je faisais depuis quelques jours. J’étais un peu perdue, j’avais besoin de réconfort. J’ai demandé au chauffeur de taxi de m’emmener chez Ben.
Ça tombait bien, ses parents étaient en vacances. J’ai pu dormir chez lui. J’ai même dormi dans son lit. Je me suis fait toute petite contre son corps. Ça ne nous était jamais arrivé. On a même fait l’amour. il était si surpris qu’il en fut maladroit. C’était tendre mais je n’ai pas vraiment joui. On a pris un petit déjeuner tard et je lui ai dit qu’on allait faire des courses. On a été au centre commercial que je connaissais mieux que vos boutiques de luxe. Je lui ai payé deux jeans et un blouson de cuir. J’avais un sentiment de puissance de pouvoir payer ce que je voulais. Ben ne semblait même pas heureux.
Vous m’avez alors appelé sur mon téléphone.
« Bonjour Jessy, t’es déjà réveillée ?
– Ben oui puisque je te réponds !
– T’as passé une bonne nuit ?
– Qu’est ce que ça peut te faire ?
– Je te trouve bien agressive mon chou…
– Je parle comme je veux !
– Non tu parles toujours comme ça…
– C’est ça oui…. Il faut que tu me rendes ma carte bancaire…
– Et pourquoi que je ferais ça ?
– Parce qu’elle est à moi et que je n’ai plus envie de jouer…
– Je te l’as rends quand j’aurai mon boulot…
– Mais tu ne sais rien faire. Prends en conscience…
– Je veux le boulot de ta secrétaire !
– Le poste de Claire ?
– C’est comme ça qu’elle s’appelle, cette pouffe…
– C’est comme ça oui qu’elle s’appelle et je ne crois pas que ce soit possible, pour certaines choses certainement mais sinon, c’est un haut poste à responsabilités, tu ne pourrais pas…
– Alors vas te faire foutre toi et ta carte ! »
J’ai raccroché et j’ai demandé à Ben s’il voulait que je lui achète une moto ou une voiture. Une décapotable. Il m’a regardé avec tristesse me demandant ce qui se passait. Je l’ai engueulé et il est parti. J’ai traîné toute seule dans le centre commercial. Je n’avais rien envie d’acheter. J’ai rencontré quelques copains et copines mais je n’avais pas envie de parler. C’est en sortant du centre commercial, qu’ils me sont tombés dessus.
Trois malabars. L’un d’eux a mis sa main sur ma bouche. Je pouvais à peine respirer par le nez. Le même m’a tordu le bras dans le dos. Il m’a poussé en avant. Nous étions entouré par les deux autres. Ils m’ont fait monter dans une voiture, à l’arrière. Celui qui avait sa min sur mon visage l’a enlevé et un autre appliqué un mouchoir à sa place. Je me suis endormie.
Quand je me suis réveillée, j’étais dans une chambre que je ne connaissais pas. J’étais nue est allongée sur un lit. Mes poignets et mes chevilles étaient attachés aux quatre coins du lit. Les cordes étaient si tendues que je ne pouvais pas faire le moindre geste. Je ne pouvais pas parler non plus, ma bouche était bâillonnée. Je ne pouvais pas retourner la tête. Je ne pouvais que rester ainsi et attendre. J’ai attendu plusieurs heures.
Il faisait noir quand la lumière s’est allumée. J’ai entendu votre voix.
« Bonsoir Jessy… J’espère que tu as été sage… Comme tu ne semblais pas vraiment vouloir me rendre ce qui m’appartient, j’ai été obligé de sous traiter l’affaire… J’ai récupéré ma carte. Efficace ces gens, tu ne trouves pas ? Pas très causante Jessy ! Ce n’est pas grave. On va jouer un peu ensemble. Ton cul m’excite au plus haut point… Surtout dans ta position ma Jessy… »
Vous vous êtes mis à côté de moi pour que je vous voie. Vous avez remonté les manches de votre chemise. Vous m’avez montré un sac. Celui que Justin avait ramené du sex-shop l’autre jour.
« Tu te rends compte, qu’on ne s’en est même pas servi. Je n’aime pas le gaspillage, Jessy, je n’aime pas le gaspillage ! Surtout ne bouge pas, petite, ne bouge surtout pas ! »
Je ne pouvais de toutes façons pas bouger et vous le saviez. Je ne suis jamais sentie aussi impuissante face à un homme. Vous avez sorti un martinet. Vous avez reculé. Je ne vous ai plus vu mais j’ai aussitôt senti les lanières en cuir du martinet claquer sur mes fesses. Et ça ne s’est pas arrêter avant longtemps. J’ai cru que j’allais tomber dans les pommes quand vous avez arrêté. Vous m’avez alors montré le manche du martinet. Malgré mes larmes, j’ai vu qu’il avait la forme d’une gode. J’ai senti votre main sur mes fesses brûlantes. Vous les écartiez avec deux doigts. Vous avez vidé un tube de gel dans mon anus. Vous avez enfoncé d’un coup sec le manche du martinet dans mon anus. J’ai poussé un cri étouffé.
Vous m’avez montré une cravache. Vous m’avez fait tourner la tête pour que je la voie bien. Vous avez commencé à me frapper avec sur le dos. Vous donniez des petits coups répétitifs mais pas forts et soudain vous me donniez un coup plus fort. Vous repreniez alors les petits coups et j’appréhendais le moment où vous m’appliqueriez le coup fort. Vous m’avez frappée sur le dos, sur les fesses, les cuisses, les jambes et même la plante des pieds. Et en alternance, vous m’enleviez un gode pour m’en mettre un autre plus gros. Vous avez joué ainsi avec moi pendant deux heures.
Vous avez enlevé mes liens. Vous avez enlevé mon bâillon. Je tenais à peine debout. J’avais du mal à poser mes pieds contre le sol. Ma jupe et mon débardeur étaient par terre. Vous m’avez dit de me rhabiller. Je l’ai fait. Vous m’avez entraînée vers la porte. Nous sommes sortis de la chambre. On était chez vous. J’étais dans une pièce que je ne connaissais pas. Les trois hommes qui m’avaient enlevée étaient là, assis dans les fauteuils.
« C’est bon messieurs, tout est fini. Vous allez ramener cette fille à la Côte des Corbeaux. Vous la laisserez là. Jessy, tu te débrouilleras pour rentrer toute seule ? »
Je suis remontée dans leur voiture et ils se sont dirigés vers la Côte des Corbeaux, le quartier le plus craignos de la ville. Que des barres d’immeubles et un nombre incroyable de personnes qui traînent. Même les flics n’osent pas y aller. C’est un coin que j’évite aussi et voilà que je vais m’y retrouvée en pleine nuit et seule. Pas la peine de discuter avec ces trois abrutis. Nous sommes arrivés. Ils m’éjectent de la voiture et partent à toute vitesse.
Je me retrouve seule sur un trottoir, heureusement désert. Je calcule qu’il me faudra deux bonnes heures de marche pour rentrer chez moi. Je rêve d’être dans mon lit. Je me mets à marcher vite. L’air frais passe sous ma jupe. Mes fesses me brûlent et ce qui devait arriver, arriva. A cent mètres en face de moi, une bande de jeunes. Je me retourne et me mets à courir pour tomber sur trois autres jeunes qui m’attrapent et me ramène vers les premiers. Les premières mains baladeuses s’aperçoivent que je n’ai ni culotte ni soutien-gorge. Cette nouvelle est accueillie par des cris. Je reçois une paire de claques. Je vais me laisser faire, ce sera mieux.
Une bagarre éclate. Je ne cherche pas à comprendre. Je me mets à courir. J’ai cent mètres d’avance quand ils s’en aperçoivent. Ils se mettent à courir derrière moi. L’instinct de survie est plus fort. Je courre le plus vite que je peux. Mais je les sens approcher. Je courre encore. Une voiture s’approche derrière moi.
« Monte, Jessy ! »
Je monte à côté de vous. Vous accélérez. Un pavé s’écrase sur le pare-brise qui se fendille. Je tremble. Vous me ramenez chez vous. Vous m’avez sauvée et pourtant c’est à cause vous si j’ai vécu ça. Nous retournons chez vous. J’ai peur. Dans le salon, il y a encore les trois verres. La porte de la chambre où j’étais enfermée est ouverte. Je peux voir les liens sur le lit, la cravache au sol, quelques godes et même le sac du sex shop. Vous vous mettez à genoux. Vous prenez mes mains.
« Excuse moi, Jessy, je suis un monstre, je suis un homme horrible, comment je pourrais m’excuser ? S’il te plait Jessy, reste avec moi. S’il te plait Jessy, dis quelque chose… »
Proposée par Talis Cat